Petit compte-rendu des 27 films vus au cinéma au mois de juillet. Contrairement à mes habitudes, je n’en ai pas fait des critiques au fil de l’eau, la faute à Sarah et Liam, rédacteurs prolifiques que je ne voulais pas brider, eux qui écrivent si bien et si régulièrement, alors c’est parti!
Le mois Mad Fate
Le mois a débuté avec The Bikeriders (4/5), véritable retour en fanfare pour un Jeff Nichols fasciné pour son héros interprété par Austin Butler. Maria (2/5) est plus contrasté avec tout de même une encore et toujours excellente Anamaria Vartolomei. Kinds of Kindness (5/5) confirme tout le génie de Yorgos Lanthimos pour prendre les spectateurs au dépourvu et Mégalopolis (5/5) s’annonce comme le grand film de la fin d’année 2024, mais chut, je l’ai vu en projection presse et l’article est prévu pour la fin septembre 2024. Les fantômes (4/5) revient sur les traumatismes engendrés par la répression du pouvoir syrien contre sa population et Sans un bruit Jour 1 (5/5) renouvelle le concept de la série de films horrifiants avec un surplus d’émotion qui fonctionne parfaitement. Tigresse (3/5) est un film roumain habile sur une vétérinaire qui cherche à retrouver un tigre échappé du zoo avant que les chasseurs ne le débusque et le Comte de Monte Cristo (2/5 ou 3/5) a le mérite de faire lire le chef d’oeuvre d’Alexandre Dumas à toute une nouvelle génération donc on ne peut pas se plaindre. Horizon (3/5) a une tonne d’ambitions mais ne parvient pas toujours à captiver tout du long, Longlegs (2/5) est un horror movie semblable à tant d’autres sans vraiment parvenir à se démarquer, Santosh (4/5) est un film indien prenant sur une jeune flic amenée à enquêter sur une affaire de meurtre sordide sur fond d’inégalités sociales et je me suis alors mis en pause pour laisser le champ libre à mes rédacteurs adorés frappés d’une fièvre d’écriture irrépressible. Diner à l’anglaise (4/5) est une comédie anglaise assez jubilatoire qui dévoile les secrets enfouis de 5 amis cachotiers et Moi moche et méchant 4 (3/5) fait le bonheur des plus petits (tout en permettant aux parents de siester confortablement). Et là, Mad Fate (5/5), le grand film de l’été. Un médium tourmenté, un livreur aux pulsions morbides et un serial killer sans pitié se retrouvent confrontés à leurs limites et à leurs aspirations. Le film est d’un gore assez poussé et le scénario en fait un des films de l’année 2024, le film que je recommande actuellement en premier à tous ceux qui m’interrogent (en général, ça fait « tu as vu le Comte de Monte Cristo? » « oui, mais il y a mieux, notamment ce petit film hong kongais inconnu intitulé Mad Fate« ). Pas un film pour les âmes sensibles mais un vrai coup de poing dans la face. Sons (4/5) est un film de prison lancinant, Only the river flows (4/5)un thriller un peu bancal mais pas banal, El professor (3/5) un film argentin sur un prof fatigué de toujours se voir ignoré par tous. La récréation de Juillet (5/5) est mon coup de coeur perso avec des amis qui font le bilan de leur jeunesse dans une école abandonnée au coeur de l’été et de ce qu’ils sont devenus, touchant comme tout. Deadpool VS Wolverine (0/5) est une erreur, j’ai du me tromper de salle, je l’ai compris quand j’ai vu arriver Elektra et Blade au milieu de ce fatras incohérent et sans saveur qui me rappelle Man of Steel. Almamula (3/5) est un film argentin prévu pour la fin aout, une belle surprise sur un jeune homme qui s’interroge sur son orientation, Eat the night (3/5) est un thriller français sur fond de jeu vidéo et de jeunesse désoeuvrée mais pas sans idées, Maxxxine (2/5) clôture la trilogie de Ti West avec une Mia Goth toujours aussi surprenante, We are zombies (2/5) est un film de zombies canadien, drôle et décalé, Gondola (5/5) est un film géorgien muet et sensible qui me rappelle l’excellent Mandarines, Highway 55 (3/5) est un film israélien tortueux sur une enquêtrice qui déballe un secret de famille gênant. Et puis Leto (5/5), film rock’n’roll que j’adore, sorti en 2018 et revu en séance spéciale à l’UGC Les halles « Le directeur fait son cinéma » avec concert en prime et beau moment de nostalgie à Léningrad.
Voilà, une synthèse de tous les films vus au mois de Juillet (26 film en fait, mais j’ai vu le Comte en 2 fois, siestes obligent), j’espère que ça va vous donner envie d’en rattraper quelques uns mais profitez surtout de l’été pour vous reposer et recharger vos batteries,!