Jan Kounen tente l’adaptation d’un classique de 1957. Film scientifique qui voit le héros rapetisser pour des raisons jamais divulguées, le héros se retrouve à éviter de se faire gnaker par un chat et bouloter par une araignée. Jean Dujardin lutte pour sa survie dans un survivor movie aussi improbable qu’impossible. L’hyper réalisme du contexte rend difficile à concevoir cette histoire d’anomalie médicale, centimètres après centimètres, l’homme s’éloigne de sa routine, de sa femme et de sa fille, il finit dans la cave, oublié dans un huis clos qui se veut anxiogène, avec quelques réflexions philosophiques dispensées par la voix du Jeannot. Le film s’étire en longueur, jusqu’à interroger sur son utilité, comme hélas un bon nombre de films actuellement dans le cinéma français. Financement, scénario, intrigue, tout interroge sur la raison d’être de ce film qui se finit dans une entourloupe qui clôt un chapitre pour un film qui sera vite oublié…

Synopsis: L’homme qui rétrécit, nouvelle adaptation du roman culte de Richard Matheson, nous entraine dans le sillage de Paul, un homme ordinaire, qui partage sa vie entre son entreprise de construction navale, sa femme Elise, et leur fille Mia. Lors d’une sortie en mer, Paul se retrouve confronté à un étrange phénomène météorologique inexpliqué. Dès lors, Paul rétrécit inexorablement, sans que la science ne puisse lui expliquer pourquoi ni lui être d’aucun secours. Quand, par accident, il se retrouve prisonnier dans sa propre cave, et alors qu’il ne mesure plus que quelques centimètres, il va devoir se battre pour survivre dans cet environnement banal devenu périlleux. Lors de cette expérience, Paul va se retrouver confronté à lui-même, à son humanité, et tentera de répondre aux grandes interrogations de l’existence. L’homme qui rétrécit est tout à la fois un récit initiatique et un grand film d’aventure.