Al Pacino 2Al Pacino fête ses 76 ans aujourd’hui. Un acteur majeur pour une carrière cinématographique éblouissante. En parrain de la Mafia, en Méphisto ou en coach de Football américain, il met le meilleur de lui même dans chacun de ses rôles et reste toujours d’une crédibilité totale. Son intensité et ses mimiques en ont fait un personnage central du cinéma. Al Pacino met de lui même dans chacun de ses rôles et reste pourtant chaque fois différent. Un caméléon hypnotique et intemporel. Fardé de rides ou jeune et beau, il fascine. Tout est dans le regard… Petit tour d’horizon de ses rôles les plus mémorables. Liste non exhaustive et subjective en forme d’hommage pour un illustre acteur. Première partie: 1970-1975

Panique à Needle Park1971 – Panique à Needle Park: 5/5 Le rôle qui l’a imposé pour la révélation Michael Corleone dans Le Parrain. En junkie blagueur et hâbleur, il arnaque encore et toujours pour ne pas être à court de ravitaillement. Quitte à mettre sa copine sur le trottoir… Cette fresque urbaine sur une communauté de drogués quelque part sur le Broadway du début des années 70 donne une vision surprenante de ce que fut la Grosse Pomme il y a 40 ans… Al Pacino est éblouissant. Impossible de ne pas penser que ce jeune acteur va connaitre la consécration, c’était écrit dans cette Panique à voir absolument.

 

1972 – Le Parrain – 5/5 Le rôle de la consécration pour Al Pacino, au bout du 3e rôle. Dans le rôle de Michael Corleone, il est Le parrain 2 2victime de la malédiction familiale. Mafiosos de père en fils, les Corleone doivent suivre un chemin tout tracé. Il ne peut s’y soustraire et suivra une carrière qu’il refusait de tout son être. Aux côtés de Marlon Brando et Robert Duvall, le jeune Al Pacino impose son charisme et sa diction si particulière. Une extrême sobriété le rend d’autant plus terrifiant quand la foudre s’abat. Rien ne doit s’opposer à son destin… Un rôle pour l’éternité, rien de moins.

 

L'épouvantail1973 – L’épouvantail : 5/5 Al Pacino devient clochard céleste en compagnie de Gene Hackman. Un rôle comme une respiration après la pression du film de Coppola. De la liberté, de l’improvisation, de la fougue, Al Pacino démontre tout son talent d’acteur pour cette fable faussement légère, pesante et intense. Un des rôles les moins connus d’Al Pacino, mais pas le plus anecdotique.

 

1973 – Serpico: 5/5 Al Pacino devient un flic intègre et intransigeant prêt à tout pour remplir sa tâche en dépit de la Serpicocorruption qui gangrène le NYPD. Le personnage se grime, vitupère, tempête pour une prestation éblouissante. En ce temps là, Al Pacino marchait sur l’eau… et puis cette petite moustache, ces lunettes, la classe, non?

 

Le parrain 2 31974 – Le Parrain 2 : 5/5 Michael Corleone Acte 2. Tandis que Robert de Niro interprète un jeune Vito Corleone plein d’envie et d’énergie et déterminé à s’affirmer, le nouveau Parrain trace sa route et abat ses ennemis. Rien n’y personne ne peut se mettre en dehors de sa route, ni la femme de sa vie ni son frère… Une vraie tragédie grecque avec ses coups de tonnerre, ses trahisons et son irrémédiable fatalité. Comme si un dieu vaniteux avait juré la perte du héros. Définitivement loin de ses aspirations de vie meilleure, il finit pensif au milieu des femmes mortes. Son père voulait une vie meilleure, lui connaitra la désillusion.

1975 : Un après-midi de chien 5/5: Al Pacino devient un truand à la petite semaine obligé de braquer une banque pour Un après midi de chiensubsister. Au comble du désespoir, il commet l’irréparable. Mais tout en bas de l’échelle sociale, il suscite l’admiration de la foule. Chacune de ses apparitions déclenche l’enthousiasme des foules. Rôle une fois de plus inoubliable qui clot 5 années magiques.

 

 

Une première partie dense, un sans-faute… de quoi marquer l’histoire du cinéma pour l’éternité! Bientôt la suite de la carrière d’Al Pacino.