
Une histoire de braquage ? Une histoire de malédiction? Un massacre presque comique? Une histoire d’anti-héros? Last Stop: Yuma County est un peu tout ça. Des personnages se retrouvent par hasard dans un diner au bord d’une route au plus profond de l’Arizona.
Un enchainement de malchance
Parmi eux, un représentant de commerce, une serveuse, 2 malfrats, un couple de retraités, un couple de jeunes chiens fous, c’est en gros une béchamel infernale destinée à mal finir. La tension s’installe rapidement, les 2 braqueurs attendent qu’un camion vienne remplir les cuves de la station essence voisine. Les réservoirs de toutes les voitures sont vides quand rentre un propriétaire terrien dont la voiture a le réservoir bien plein. C’est l’étincelle qui déclenche la tempête. Et le film se change en film de loser, un personnage s’enfuit et enchaine les catastrophes en bon loser qu’il est. Les personnages d’antihéros pullulent au cinéma dans des thrillers plus ou moins violents. Sam Riley dans Free Fire, Sean Penn dans U-Turn, Sharlto Copley dans District 9, ce film en compte un également bien gratiné, en pleine application de la loi de Murphy, tout ce qui doit mal se passer se passe forcément mal dans un bel enchainement de cagades magnifiques. Ce qui aboutit à un film sympathique mais finalement mal oublié. Un film à voir à la télé, un bon moment, 1h30 assez jouissives mais rien non plus d’inoubliable. Le film est une variation de la scène de diner dans Pulp Fiction avec Amanda Plumer et Tim Roth si tout devait mal se passer. Pourquoi pas.
Synopsis: Au milieu du désert brûlant d’Arizona, une station-service se retrouve à sec. Dans le diner attenant, les clients attendent dans une ambiance étouffante l’arrivée du camion-citerne pour les ravitailler. Ils pensent que le pire, c’est la chaleur, mais c’est sans compter sur l’arrivée de deux braqueurs en cavale dans le restaurant…