J’avais un doute avant la séance, le film parviendrait il à décoller au-delà de la romcom lambda que la production US produit au kilomètre chaque année? Au bout de 5 minutes, le doute n’était pas permis. Le casting se débat dans une variation capitaliste de la transaction amoureuse, l’amour serait-il un produit comme un autre? Pedro Pascal, Chris Evans et Dakota Jonhson se débattent dans un scénario prévisible. Elle organise des rendez-vous pour célibataires en quête de relation, son ex réapparait, un homme tente de l’entreprendre, le triangle amoureux est en place. La contradiction apparait dès le début, elle forme des couples non pas par grand cœur, c’est un business lucratif, voire juteux, et elle sait tirer son épingle du jeu. Sa voix off accompagne l’action au départ, elle est cynique juste ce qu’il faut, assez pour être efficace et demandée. Le problème tient à l’absence d’alchimie, le film est formellement très bien réalisé, mais le contenu pêche par excès d’intrigue bien connue. Les acteurs ne parviennent pas à sauver le film d’un ennui assez constant. Netflix propose ce genre de film à la douzaine, pas la peine donc de se déplacer pour un film qui invoque surtout Gossip girl et Sex and the city. Si les femmes américaines sont toutes aussi vénales et superficielles à New York, il y a de quoi désespérer de l’espèce humaine… Blague à part, il y a mieux à voir actuellement au cinéma, F1 et son vrai shoot d’adrénaline, Au rythme de Vera, l’accident de piano, 13 jours 13 nuits. La rangée derrière moi était remplie de jeunes américaines fan de ce genre de film, elles avaient l’air de prendre leur pied avec ces personnages si proches de leurs aspirations. Vous voilà prévenus…

Synopsis: Une jeune et ambitieuse matchmakeuse new-yorkaise se retrouve dans un triangle amoureux complexe, tiraillée entre le  » match  » parfait et son ex tout sauf idéal.