Cette nouvelle version de Superman est un très bon exemple de ce que sont devenus les films de super héros. La seule réflexion d’importance dans ce film tourne autour de l’importance prise par les réseaux sociaux, ça donne une idée de la dimension du film. De l’action, de l’humour forcé, un héros qui n’a plus grand chose d’héroïque, il se pose des questions bidons et il doit faire appel à d’autres super héros pour survivre. Chaque époque a le super héros qu’elle mérite, si Superman représente l’époque de 2O25, il y de quoi se poser des questions. Le film est beaucoup trop long, les scènes inutilement longues se suivent, même l’antagoniste Lex Luthor devient une sorte d’Elon Musk cabotinant à outrance. Il y a de quoi bailler et s’endormir tellement le film est inutile et bidon. James Gunn transforme le super héros ultime en individu au QI de collégien, pas sûr de lui et incapable de suivre une ligne de conduite claire. Le film débute pourtant en plain coeur de l’action, ce qui est très positif, pas d’introduction inutilement longue. Et le spectateur découvre la cachette secrète en Antarctique, et là tout part en live pour 2h30 de comédie légère matinée d’action. De quoi se poser des questions et mettre le cerveau en position off. Ce Superman doit être au fond une parodie de film de superhéros, mieux vaut donc en rire…

Synopsis: Superman se retrouve impliqué dans des conflits aux quatre coins de la planète et ses interventions en faveur de l’humanité commencent à susciter le doute. Percevant sa vulnérabilité, Lex Luthor, milliardaire de la tech et manipulateur de génie, en profite pour tenter de se débarrasser définitivement de Superman. Lois Lane, l’intrépide journaliste du Daily Planet, pourra-t-elle, avec le soutien des autres méta-humains de Metropolis et le fidèle compagnon à quatre pattes de Superman, empêcher Luthor de mener à bien son redoutable plan ?