Critique : Il existe de ces titres qui nous semblent totalement sortis de nulle part et qui fonctionnent pourtant, nous divertissant avec une sympathie certaine alors même que l’on n’en attendait absolument rien. Prenez cette « Porte magique », disponible depuis peu en édition physique chez Metropolitan. Si vous jetez un coup d’œil au résumé ci-dessous, vous pourrez avoir l’impression d’un film familial fantastique assez commun, dans la lignée des ouvrages connus du genre dont la liste est bien trop longue pour l’énumérer. La réponse est à la fois oui et non tant ce titre trouve quand même son intérêt.

Après une ouverture jouant d’un mystère rapidement éventé, le film se met à suivre notre héros, Paul Carpenter, au gré d’un début de journée que l’on pourra qualifier de perfectible. On se trouve directement pris par un rythme amusé qui ne diminue jamais malgré ses deux heures de film, bien aidé en ce sens par l’abattage de ses acteurs. Le duo principal, formé par Patrick Gibson et Sophie Wilde, amuse, tout comme les prestations plus que marquées de Christophe Waltz et Sam Neill. De même, la mise en scène parvient à trouver quelques idées ludiques malgré un budget que l’on devine limité, ce qui n’empêche guère le divertissement.

Ainsi, « La porte magique » est plus qu’un film familial potable et, s’il manque de moyens à la hauteur de ses idées ainsi que d’une identité propre, apporte la promesse de spectacle tout public attendu avec une envie qui fait hautement plaisir. De quoi peut-être donner envie de jeter un œil à sa sortie physique chez Metropolitan, compensant une absence de publicité particulièrement injuste autour d’un long-métrage loin d’être indispensable mais qui a largement de quoi conquérir un bon nombre de spectateurs par ses envies et idées.

Résumé : À Londres, le jeune Paul Carpenter est accueilli comme stagiaire à la prestigieuse mais étrange entreprise J.W Wells & co. Il est très vite chargé d’une étrange mission : retrouver la très convoitée et invisible Porte magique égarée quelque part dans le mystérieux bâtiment.