Petit retour en enfance avec une synthèse des films les plus marquants pour un gamin comme moi né en 1978. Beaucoup des films cités ne diront absolument rien aux plus jeunes d’entre vous. Ces films passaient en boucle pendant les vacances scolaires pour le plus grand plaisir des tous petits ou alors étaient accessibles aux moins de 12 ans. C’est parti pour le panégyrique de mon enfance.
Flash Gordon
Sorti en 1980, Flash Gordon a très vite fait le plaisir des spectateurs des après midis de vacances. Décors kitsch, intrigue binaire entre un joueur de football américain sauveur de l’univers et un empereur intergalactique mal luné. Les personnages secondaires sont truculents et Queen a commis la musique. Flash, ahaaaaah, saver of the universe! Le film a certainement très mal vieilli et le souvenir le plus proche de nous est l’apparition récente de Sam J. Jones dans Ted en tant que héros du personnage principal Mark Wahlberg. Voilà, on a les souvenirs cinématographiques que le petit esprit de gamin parvient à conserver. Il faut donc du facile à digérer!
Les aventures du Baron de Munschausen
Terry Gilliam a réalisé cette adaptation haut en couleurs des Aventures du Baron de Munschausen. Avant 12 Monkeys et après Brazil, l’ancien Monty Python offre un florilège d’évènements inattendus réalisés avec des bouts de ficelle et un artisanat assez réconfortant. Les trucages sont très visibles et deviennent assez charmants. John Neville et Jonathan Pryce interprètent les principaux protagonistes de cette histoire fantasmée issue d’un cerveau mythomane.
Gremlins
Le petit Gizmo a fait frissonner une génération entière d’enfants. Grand sourire, poils doux mais quelques gouttes d’eau et des créatures diaboliques surgiront de son pelage. Mettez le dans un bain et ce sera la catastrophe. Sous des atours tout à fait aimables, Gremlins est le premier film d’horreur grand public. Je me souviens avoir fermé les yeux quelques fois devant des images difficilement soutenables pour un enfant de quelques années… Je ne serais pas surpris de voir un reboot prochain pour ce film mythique des années 80. Au secours!
L’empire contre-attaque
Dans le genre mythique, on atteint le sommet. Luke Skywalker contre Dark Vador, le bien contre le mal, le ying contre le yang, le 2e épisode de la trilogie originelle contient tous les ingrédients d’un must cinématographique. Et comme le scénario représente un vrai sommet avec sa traitrise, ses combats au sabre laser et ce triste sort pour un des personnages principaux, le film apprend que la vie peut être moins angélique qu’on peut l’imaginer initialement. Je conserve une grande admiration pour ce film toujours redécouvert générations après générations.
Qui veut la peau de Roger Rabbit?
Un film qui mélange images réelles et images animées, c’était complètement inédit à l’époque. Le lapin héros de l’histoire est en plus complètement débile et donc victime des pires injustices. Une femme infidèle, des amis profiteurs, un producteur arnaqueur, c’est un délice total pour les amateurs de légèreté. Et comme les animations sont désopilantes er enchainent les scènes d’action, c’est un vrai plaisir. Un souvenir marquant de mes premières séances ciné.