
Un homme se retrouve à arpenter les mêmes couloirs du métro au Japon. Pour arrêter ce cauchemar éveillé, il doit identifier de possibles anomalies dans le décor. Il refait le même chemin maintes et maintes fois, jusqu’à revivre ses traumatismes les plus enfouis. Le film ressemble à un exercice de style et rappelle Cube, autre film cauchemardesque à succès.
Un film qui créée la surprise
Le film débute avec le héros coincé dans le métro au milieu de jeunes actifs collés à leur smartphone. IL assiste à une altercation entre un jeune homme énervé s’en prenant à une jeune maman incapable de calmer son bébé qui hurle. Sans le savoir, cet évènement va conditionner sa journée à venir.,Une fois sortie de la rame, il veut sortir de la station mais il n’y parvient pas, il emprunte le même chemin sans fin avec le même décor toujours redécouvert. Les carreaux blancs sur les murs, la lumière blafarde, il ne peut s’en sortir qu’en observant les lieux pour identifier des changements et choisir son chemin selon son sens de l’observation. Le film se révèle être une radioscopie du Japon actuel, avec ses travers et ses limites. L’incommunicabilité, la solitude, la pression professionnelle, tout est mis sur l’entonnoir. Le seul moyen de s’en sortir tient à ce petit garçon mystérieux perdu comme le héros dans les couloirs du métro, qui lui a un sens aigu de l’observation. Le héros revit en fait sa propre histoire, avec son ex qui le contacte pour le prévenir qu’elle est enceinte et hésite…
Le principe de la boucle temporelle est astucieux, peut être légèrement et fatalement répétitif mais pas sans surprises. Des visions de cauchemar s’intercalent pour des vrais moments de tension qui donnent un intérêt augmenté à une intrigue comme un examen de conscience du héros.
Synopsis: Un homme piégé dans un couloir de métro cherche la sortie numéro 8. Pour la trouver, il faut traquer les anomalies. S’il en voit une, il fait demi-tour. S’il n’en voit aucune, il continue. S’il se trompe, il est renvoyé à son point de départ. Parviendra-t-il à sortir de ce couloir sans fin ?