Brad Pitt en pilote de F1, dans un film hyper immersif, par le réalisateur de Top Gun Maverick, le contrat est clair. Du fun, de la vitesse, des sensations fortes, un happy end et un scénario hyper prévisible. Résultat? Un moment de cinéma qui cloue au siège, pas beaucoup de réflexion mais énormément de testostérone, de l’humour et des accidents spectaculaires. Du bon film US bien bourrin, tout ce que le spectateur attend. La promesse ne va pas très loin, Brad Pitt est le pilote revenu de tout, il se fiche de l’argent, il vit sa passion sans aucune restriction, et il roule des mécaniques en toute décontraction. Les scènes de course sont vraiment impressionnantes, filmées à hauteur de casques et de roues, ça fonctionne, le temps passe vite et le spectacle est au rendez-vous. Alors le film est très premier degré, les gentils gagnent, c’est vraiment premier degré. Scène d’intro avec Whole Lotta Love de Led Zeppelin, apparition de We will rock you de Queen, les vrais pilotes apparaissent – Verstappen, Hamilton, Sainz – les marques véritables sont citées – Red Bull, Ferrari, Mercedes – le réalisme est poussé à l’extrême, ça fonctionne parfaitement, tel une pub pour le sport automobile avec Brad comme grand héros. Le contrat est rempli, c’est fun, le moment de cinéma remplit toutes les attentes, comme Tom Cruise dans Top Gun, bref, pas de scandale ni de chef d’oeuvre, c’est assumé et tant mieux, ça marche de bout en bout.

Brad PISynopsis: Sonny Hayes était le prodige de la F1 des années 90 jusqu’à son terrible accident. Trente ans plus tard, devenu un pilote indépendant, il est contacté par Ruben Cervantes, patron d’une écurie en faillite qui le convainc de revenir pour sauver l’équipe et prouver qu’il est toujours le meilleur. Aux côtés de Joshua Pearce, diamant brut prêt à devenir le numéro 1, Sonny réalise vite qu’en F1, son coéquipier est aussi son plus grand rival, que le danger est partout et qu’il risque de tout perdre.