
Les américains savent y faire pour partir d’un cas particulier et s’élever à l’universel. Maxime de vie, émotion, personnages empathiques, Life of Chuck coche toutes les cases. Charles Krantz est un homme ordinaire, il a perdu ses parents, puis ses grands parents, il est atteint d’une tumeur au cerveau, les américains aiment bien charger la barque.
Pas une grande surprise
La grande originalité du film tient à son traitement à l’envers, avec flashbacks et scènes mémorables. Le film débute par la disparition du personnage principal interprété par Tom Hiddleston, grand sourire et capacités de danseur étoile incluses. Le réalisateur Mike Flanagan ajoute une dimension cosmique qui fait réfléchir sur la place minuscule de l’homme dans l’univers. Puis le film remonte jusqu’à son enfance à travers plusieurs épisodes fondateurs de sa destinée. Stephen King n’a oublié aucun poncif, les épisodes de l’enfance qui marquent à vie, l’influence des évènements sur le déroulé de la vie. Le film, bien que très bien construit, ne fait pas dans l’originalité très originale, c’est efficace mais relativement prévisible. Si on ajoute la voix off, les dialogues cousus de fil blanc, et les références philosophiques marquées au fer rouge, les moments de grâce s’enchainent, autour de la danse et de la culture, des émotions et des moments d’échange. Le film ajoute une dose d’étrange, voire de surnaturel, avec des évènements inexplicables, chacun y trouve des interrogations sur sa propre vie.
Certains y verront un beau et profond moment de cinéma, d’autres s’ennuieront quelque peu devant ce film sans surprise, à la première moitié bien rythmée et à la seconde partie plus planplan. A vous de vous en faire votre propre idée. Le cinéma américain connait ses classiques.
Synopsis: La vie extraordinaire d’un homme ordinaire racontée en trois chapitres. Merci Chuck !