
Dans un futur proche, la guerre a fait des ravages aux Etats-Unis. Devenu un état fasciste, il propose à des volontaires de marcher, marche, marcher, pour récompenser le dernier debout. Et éliminer ceux qui osent s’arrêter. La marche est longue, plus de 500 kilomètres, elle est harassante. Les caractères se révèlent peu à peu, ceux qui sont hostiles, ceux qui fraternisent, c’est un peu une métaphore de la société humaine, avec ceux qui font fi des différences, ceux qui restent seuls, ceux qui se rebellent, ceux qui courbent l’échine…
De la SF ultra réaliste
Adapté d’un ouvrage (prémonitoire?) de Stephen King, le film se concentre sur la route, avec quelques flashbacks pour expliquer les parcours particuliers. Le film laisse surtout imaginer comment les êtres humains du futur pourront inventer des nouveaux jeux du cirque pour divertir les foules. Une marche, c’est un peu comme une arène, à la fin il n’en reste qu’un. Les spectateurs vigilants se demanderont comment marcher 6 jours de suite sans s’arrêter ni dormir, quelques détails scabreux sont dispensés concernant la manière la plus commode de faire ses besoins élémentaires. Ce qui choque le spectateur, ce sont les premières détonations, il n’est guère plus sensible quand la trentaine d’exécutions suivantes se produit, habitué à l’indicible. Le film est il prémonitoire?
Dans un sens, il est déjà d’actualité, comme le démontre le spectacle télévisuel continu avec les pires exactions. Certains réagissent, la plupart ne disent rien. La souffrance fait tiquer au début, et puis ça fait finalement partie du quotidien…
Synopsis:
Le jeune Garraty va concourir pour » La Longue Marche « , une compétition qui compte cent participants. Cet événement sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi…
Une adaptation du roman de Stephen King, Marche ou Crève.