Après 145 films vus au cinéma depuis début janvier 2016, le moment est venu de faire un premier constat. Le premier semestre arrive à son terme et un certain nombre de films sort du lot et peut légitimement concourir pour le titre de meilleur film 2016. Revue chronologique des meilleurs films vus de janvier à mi-avril. Je coupe en deux car il y a vraiment beaucoup de bons films. J’en compte déjà 19…
Le premier film vu en 2016 fut une confirmation. The Big Short est bien un énorme film drôle, savoureux, cynique, inimitable. Je ne cesse de le recommander. Le casting de feu, le décorticage de la crise des subprimes, les interventions de Margot Robbie et Selena Gomez, ce montage à la mitraillette, ses insertions d’image réelles, les invectives de Ryan Gosling pour des spectateurs médusés en brisant le 4e mur. Une note de 5/5 confirmée. Et puis la tête de Steve Carell… je ne me lasse pas de le revoir en boucle. Critique sur Publik’Art.
Deuxième bonne surprise de l’année: Tangerine. Deux individus mi-homme mi-femme déambulent dans les rues de LA. Filmé au téléphone portable, ce film est un énorme bol d’air frais, rafraîchissant, authentique, drôle, émouvant. A voir. 4/5.
Un documentaire de feu: Janis. La vie trop courte de Janis Joplin racontée par ceux qui l’ont connu avec des films d’époque et des images d’archives. La musique, la force, la voix, le film invoque tous les ingrédients qui ont fait de la chanteuse de blues une légende du 20e siècle. Ses éblouissantes qualités, ses zones d’ombre, rien n’est épargné pour une vérité crue mais si belle… un article est paru sur Publik’Art.
L’Oscar pour Léonardo diCaprio a été un des évènements ciné du premier semestre. Sa prestation dans The Revenant justifiait 100 fois cette récompense suprême enfin reçue après tant d’échecs cuisants. Si le film n’atteint pas des si hauts sommets d’excellence comme pour Birdman, Léo et Tom Hardy donnent tout ce qu’ils ont et forcent le respect. Une palme méritée, un succès mérité pour un Inarritu qui côtoie les cieux cinématographiques. Un 4/5 définitif. Critique sur Publik’Art.
Alicia Vikander resplendit dans The Danish Girl, faisant vibrer le film de sa plastique de rêve et de son charisme de feu. Le film est un moment d’émotion, les acteurs sont tous bons mais Alicia… je ne me remets toujours pas de sa petite robe jaune aux Oscars… une récompense méritée pour une actrice appelée à jouer un rôle central dans le cinéma mondial au cours des prochaines années. Critique sur Publik’Art.
Free Love n’est pas resté longtemps à l’affiche. Et pourtant le film m’avait vraiment bouleversé. Peut être un peu trop de pathos pur un public français réfractaire à trop d’émotions à l’écran. Critique sur Publik’Art pour souligner les performances de Julianne Moore et Ellen Page. 4/5 parce que le film m’a beaucoup touché.
Danny Boyle a réalisé le biopic définitif sur Steve Jobs. Malgré le peu de ressemblance, Michael Fassbender hypnotise le spectateur par sa prestation intense et convaincante. Le casting est au niveau avec notamment une Kate Winslet éblouissante. Le film est percutant, rythmé et m’a rappelé The Social Network. Un 5/5 enthousiaste de ma part. Critique sur Publik’Art.
A Perfect Day n’a pas cassé la baraque, et pourtant les aventures d’équipes humanitaires sont juste impressionnantes. Benicio del Toro, Mélanie Thierry, Tim Robbins, Olga Kurylenko, le casting est à la hauteur pour un film qui interpelle et perturbe franchement. Critique sur Publik’Art. Un beau 4/5.
Gros éclats de rire devant La Vache pour cette histoire simple et honnête d’une vache et de son propriétaire algérien. J’ai complètement fondu devant les performances d’acteur et le ton toujours dans l’empathie. Critique sur Publik’Art. Un 4/5 réjouissant.
Gros coup de coeur pour Les Innocentes. Ma critique sur Publik’Art tente de souligner la joie profonde ressentie devant une histoire véridique et puissante. Je suis sorti bouleversé de la séance, rien de moins. Un 4,5/5 du coeur et des tripes.
Le film serbe de l’année? Soleil de plomb m’a transporté avec ses 3 récits sur 10 ans d’écarts aux prémices, juste après et plus après la guerre de Yougoslavie. Un film pudique superbement interprété. Un 4/5 qui m’a complètement emballé. Limite j’aimerais monter la note rétrospectivement. Critique sur Publik’Art.
Mandarines est un film estonien ébouriffant. Un vieil homme refuse de quitter sa maison alors qu’un conflit sanglant fait rage à proximité. Quand il doit recueillir 2 soldats des camps opposés, il impose ses règles pour une histoire parmi les plus belles de 2016. Un 5/5 qui placerait presque le film sur le podium de l’année… critique sur Publik’Art.
No land’s song est un film iranien comme je les aime. Intense, profond, sans concession. 4/5 mérité que j’aimerai revoir prochainement. Quand la musique rapproche les peuples, c’est juste magnifique.
D’une pierre deux coups est un film dans la veine de Fatima. Une famille nombreuse issue de l’émigration doit faire face à la disparition de la mère de famille. Durant son absence, des révélations se font jour sur une amourette inconnue et interdite. Un intense moment de cinéma pour une note canon de 5/5.
Desierto est un film anxiogène extraordinaire. Des émigrés mexicains sont pris en chasse par un redneck américain qui s’improvise justicier. Gael Garci Bernal affronte Jeffrey Dean Morgan pour une chasse à l’homme glaçante. Un 5/5 incroyable de tension. Critique sur Publik’Art.
Quand on a 17 ans est un film surprenant. 2 jeunes garçons se battante, se détestent, ne comprennent pas d’où vient cet antagonisme… André Téchiné livre un long métrage puissant que je recommande pour son émotion. Un beau 4/5.
American Hero présente un super héros sans masque, ni cape ni mission à accomplir. Juste un loser perdu dans les quartiers déshérités d’une Nouvelle Orléans en ruine après le passage de l’ouragan Katrina. Stephen Dorff interprète cet humain doté de super pouvoirs mais trop crasseux pour les utiliser à bon escient. Une métaphore saisissante de l’Amérique contemporaine. 4/5 et critique sur Publik’Art.
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Pour qui aime la musique en général et le piano en particulier, La Passion d’Augustine raisonne de mille notes merveilleuses. Une religieuse essaye de sauver son couvent malgré les directives d’un état aveugle à sa mission éducative. Un beau moment d’émerveillement et 4/5.
High Rise est un film de science fiction puissant et dérangeant. Adapté d’un roman futuriste de JG Ballard, il voit le (probable?) futur James Bond Tom Hiddleston perdre les pédales dans un immeuble construit en respect de classes sociales qui s’affrontent. L’ambiance de l’immeuble se délite petit à petit jusqu’à l’anarchie et l’affrontement. Un des très grands moments de ciné 2016 jusqu’à maintenant. Un très fort 5/5 et une critique sur Publik’Art.