Après avoir fait le tour de mes films préférés du premier semestre 2016, voici venu le moment d’attribuer les bonnets d’âne. Car j’ai connu quelques déceptions marquantes, quelques déconvenues significatives, quelques grands moments de solitude dans l’obscurité des salles obscures. Je sens que ça va hurler dans les chaumières mais j’assume. Je suis un ouf malade moi.
Et comme par hasard, je n’ai pas fait de critiques de ces films sur Publik’Art. Etrange… Bon, je ne mets jamais 0/5 à un film, c’est un principe. Même si parfois, on se demande… Alors oui, je suis souvent de mauvaise foi mais bon, on a qu’une vie, pas de temps à perdre. Parfois je n’ai gardé aucun souvenir des films. J’ai juste une note sur mon fichier Excel… c’est peu… bon, ça en fait 19 quand même…
Bon, c’est une liste subjective. SI vous avez adoré un de ces films, je salue votre sagacité. Je ne peux pas tout aimer, tout le temps…
A tout seigneur tout honneur, le cinéma français m’a apporté quelques bons moments de sommeil au cinéma. La série a débuté avec ce Arrête ton cinéma complètement loupé et scandaleux. Ca sent le copinage et la facilité, aucune ambition, rien que de l’esbroufe maladive. Josiane Balasko, Zabou Breitman et Sylvie Testud devaient avoir besoin d’argent… Quant à Diane Kurys, elle a fait mieux… bien mieux… Je m’attendais à rire, j’ai surtout beaucoup pleuré. Un 1,5/5 bien senti.
Le nouveau Tarantino était très attendu. Résultat, beaucoup de parlotes puis beaucoup de sang dans ce 8 Salopards bien loin des standards passés du réalisateur américain. Un film énervant tant l’ambition semblait grande et le résultat n’est pas du tout à la hauteur. Un casting de ouf ne sauve pas ce film trop long pour être honnête. Je me suis d’abord endormi avant de me dire Mais pourquoi tant de violence? 1/5, je ne pouvais pas faire mieux…
A une heure incertaine est ce qu’on appelle un film d’auteur. Le réalisateur portugais Carlos Saboga a oublié le scénario et laissé s’enliser ses acteurs dans un moment de disgrâce profond. 1,5/5 car ce film donne une mauvaise image des petits films. C’est triste et surtout bien dommage car il y a souvent de belles pépites. Le cinéma portugais a notamment livré un inoubliable Tabou…
Anomalisa était annoncé comme un nouveau chef d’oeuvre de Charlie Kauffman. Pour un résultat incompréhensible et bien décevant. Un des films que j’attendais le plus en 2016 pour une grosse claque à la fin… je me suis ennuyé comme rarement et même le procédé filmé/dessiné m’a laissé froid. 1/5 et encore…
Deadpool…. le film est rythmé, dynamique, vulgaire, sexy, sans concession, puissant, drôle, caustique, original pour un Marvel. Est-ce que le film me laisse un souvenir impérissable? Non, pas du tout. Je ne le reverrai pas avec plaisir. Je lui ai mis 1/5 à la sortie de la salle tant il m’a paru facile et criard. S’il faut s’abaisser à ça pour casser la baraque au Box-Office, je suis bien triste… adieu subtilité, bonjour vulgarité.
Joséphine s’arrondit est tout en haut de mon podium des cagades 2016. La preuve qu’il est de bon ton d’être une fille de pour réussir au ciné sans aucun talent. Le film n’est pas drôle, les acteurs ne jouent que leur propre rôle et Marylou Berry est une catastrophe. 1/5 définitif. Le pire film de l’année, y a qu’à voir l’affiche…
Peace to us in our dreams est un petit film lituanien. Avec un défilé de petites poulettes dénudées. La preuve que les petits pays ne font pas que des bons films. 1/5.
Eperdument place Guillaume Gallienne et Adèle Exarchopoulos dans une prison. Ils tombent amoureux, en font des tonnes, c’est crédible comme une mouette dans un magasin de lingerie. Il serait temps de mieux choisir ses films… 1/5.
Des nouvelles de la planète Mars est le prototype même du film paresseux. Messieurs les producteurs, apprenez à être plus exigeant! Le résultat n’est ni drôle ni intéressant.1/5.
La Chute de Londres est ce qu’on appelle un film d’action vide et creux. Je le savais, je ne peux m’en prendre qu’à moi même. Tant d’expositions, ça aurait du me mettre la puce à l’oreille… 1/5 dans ma face.
10 CLoverfield Lane… c’est rigolo, je ne peux pas en parler, je n’en ai gardé absolument aucun souvenir. Rien, nada. 1/5.
Triple 9, pareil, aucun souvenir. 1/5.
John From est un petit film portugais pas très intéressant. Des poulettes, du soleil, un scénario léger comme une plume… 1/5.
Digging for life, aucun souvenir. 1/5.
Bella e Perduta est un film italien que je conseillerais volontiers à mon pire ennemi. 1/5.
Julieta confirme qu’Almodovar est retourné dans la facilité de ses premiers films. Adieu les ambitions de Volver ou La Piel que habito, bonjour longs regards fixes, dialogues espagnols à la mitraillette et ennui profond. La critique s’est extasiée devant ce film, j’en perds mon latin.1/5.
Toni Erdmann est peut être mon pire film de l’année pourtant la critique parisienne en faisait sa palme d’or. Crise cardiaque. 0,5/5, c’est rare mais amplement mérité tant le film est nombriliste, creux et rase moquette.
La loi de la jungle est le prototype même du film de potes. Ils ont du bien se marrer pendant le tournage pour un résultat creux comme une coquillage échoué sur la plage. A pleurer. La fille du 14 juillet était tellement touchant et drôle, le réalisateur Antonin Peretjatko n’a pas su recréer la magie, bien loin de là… c’est même une belle gamelle. 1/5.
Carmina est un film espagnol destiné aux fans hardcore de films espagnols. J’ai du me tromper de salle. 1/5