Bonjour à tous ! Bienvenue dans cette critique de l’album Back in Business de Step in Fluid. Si ce groupe ne vous dis rien, ça ne m’étonne pas. Est-ce qu’il doit pour autant rester dans l’ombre ? Certainement pas. Avis aux amateurs de Funk, de Groove, de Metal, cet album est à offrir à n’importe quelle oreille.

A l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai pas encore écouté le 1er album du groupe, One Step Beyond. Mais la 1ère chose qui frappe, à l’écoute de cet album, c’est l’inspiration résolument années 80 des sonorités. Difficile de ne pas penser au groove et à la virtuosité de Joe Satriani dans les solos et les riffs de Aldrick Guadagnino, comme dans « Sex à Pile ». On pourra aisément faire des parallèles avec Dream Theater également, dans certains breaks propre au prog. Mais là où l’aspect années 80 se fait le plus ressentir, c’est dans les parties de synthé. A titre d’exemple, le morceau « Streets of San Francisco » nous plonge direct dans l’ambiance d’un film type Le Flic de Beverly Hills, avec les sirènes retentissant en fond sonore. Mais, alors que ces souvenirs nous assaillent, qu’est-ce qui fait la richesse de cet album, en dehors de l’aspect années 80 ?

La richesse de cet album demeure dans l’efficacité des mélanges. Les inspirations et sonorités cités ci-dessus ne sont pas prises à partie, le mixage est un modèle, et l’un des gros points forts de cet album. Mais cela serait fort réducteur, tant les musiciens donnent le meilleur d’eux-même. Les jeux de guitares de Harun Demiraslan et Aldrick Guadagnino sont parfaitement exécutés, les rythmes irréguliers sont particulièrement savoureux. Ces ruptures nous rappellent qu’on est bien dans un album de prog, unique en son genre. En témoigne d’ailleurs les parties de clavier et de batterie. Le clavier de Gérald Villain n’est pas sans rappeler des artistes ou groupes tel que Carpenter Brut, ou bien Jordan Rudess. Mais ici, on a droit à quelques très belles parties piano, toutes simples, comme dans le morceau « From a Friend », qui vient transcender le reste de l’album. Quant à la batterie, Florent Marcadet nous régale de breaks monstrueux, nous rappelant ainsi qu’il figure parmi les meilleurs batteurs actuels (en témoigne sa collaboration avec Carpenter Brut justement). Quant au bassiste, Stéphane Dupé, on peut le féliciter d’être le fil conducteur de l’album, de servir de lien à l’ensemble de l’effectif. Tout l’aspect groovy de l’album repose sur la basse, virtuose et technique à souhait quant il le faut, mais aussi plus posée, comme sur le dernier morceau « Sex in an Elevator ».

Pour conclure, cet album arrive comme un ovni au milieu des albums actuels ! C’est frais, ça fait du bien, l’hommage 80’s fonctionne à merveille. Un album qui mérite d’être écouté, particulièrement bien exécuté.

Note : 4,5/5.

A très bientôt pour de nouvelles aventures musicales !

Alan