Pour ceux qui s’en souviennent, Forrest Gump était déjà une prouesse technique avec des acteurs incrustés dans des scènes historiques célèbres (Forrest avec John Kennedy, Forrest avec Lenon, Forrest sur la lune), Robert Zemeckis rejoue le coup de la prouesse technique en plaçant sa caméra au même endroit pendant 400 ans. Depuis les dinosaures jusqu’à notre temps présent, les paysages changent, les habitants évoluent et il prend pour cadre une belle et grand maison coloniale aperçue par la fenêtre d’une maison où les habitants vivent, naissent et meurent. Le cadre ne change pas, juste son contenu avec parfois des split screens de différentes époques. Le réalisateur perd parfois le spectateur en multipliant les allers retours temporels mais le concept est séduisant. Les histoires personnelles se chevauchent, les aspirations se télescopent, les passions amoureuses succèdent aux disputes et se confrontent au temps qui passe. Car les époques sont différentes, les mœurs, les habitudes, tout change. Tom Hanks et Robin Wright sont rajeunis grâce à l’IA, ils se rencontrent, ils font des projets, ils se quittent et puis ils vieillissent; Le film est une belle parabole sur la vie et l’endurance nécessaire pour accomplir ses rêves et ne pas se trahir. Le film est beau, touchant même, il manque juste un peu d’ampleur car le film reste quand même dans des contextes privés qui ne touchent qui limitent la portée des histoires personnelles.

Synopsis:
Toute l’équipe de FORREST GUMP revient au cinéma, et vous transporte dans un voyage unique à travers le temps. L’histoire de familles dont les peines, les joies et les moments de doutes se font écho à travers les générations.