Grand défenseur du cinéma, je m’astreins à ne parler que des films sortis en salles. Mais Le cercle des neiges, impossible de ,ne pas en parler tant le film fait passer par toute la gamme des sentiments. L’histoire est connue, un moyen porteur s’est écrasé dans la Cordillières des Andes. La scène de crash est d’un réalisme jamais vu sur écran, l’arrière de la carlingue se disloque, les passagers non attachés s’envolent, les sièges se tassent lors du crash, les corps sont écrasés, des barres de fer s’encastrent, c’est terrifiant comme un film d’horreur. Les noms des disparus s’inscrivent sur l’écran au fur et à mesure de leur disparition, c’est d’une émotion assez forte. Et puis les survivants n’ont pas le temps de pleurer, il faut survivre dans un lieu hostile où les températures nocturnes atteignent des sommets de froideur. Le film se concentre sur les membres d’une équipe de rugby uruguayenne partie pour le chili, plus résistants car plus costauds, ils se montrent d’une ingéniosité folle pour organiser leur survie. Jusqu’à oser l’impensable, pourtant nécessaire pour ne pas mourir de faim, le recours au cannibalisme, avec pudeur à l’écran mais les faits sont véridiques. 17 des passagers ont pu survivre de cette manière, de quoi faire réfléchir sur le sens de la vie. Le film se regarde d’une traite tant il prend aux tripes, surtout que les catastrophes s’enchainent, accidents, avalanches, de quoi forcer le respect envers ceux qui ont survécu. Des surhommes? Surtout des hommes persévérants. Le cercle des neiges fait ressentir des sentiments aussi puissants que devant les 5 épisodes de la série Tchernobyl, c’est dire la qualité d’un film immanquable, de quoi marquer les spectateurs pour longtemps.

Synopsis:
En 1972, un avion uruguayen s’écrase en plein cœur des Andes. Les survivants ne peuvent compter que les uns sur les autres pour réchapper au crash.