Je vous propose 10 morceaux de grâce pure. Avec de la musique, de l’intensité, de la danse aussi, tout pour vous transporter et vous faire plonger en vous même. Pour moi, ça marche à tous les coups. Je vous laisse essayer!
Pink Floyd, Great Gig in the Sky
Ce morceau est une vraie merveille. J’ai choisi de ne pas évoquer la si connue interprétation de Pink Floyd, mais c’est les mêmes notes et la voix est merveilleuse. Donc sublime version, je vous la propose et c’est super beau.
Casse-Noisette, Pas de deux
Le ballet Casse-Noisette mis en musique par Tchaïkovsky contient ce Pas de Deux tout en haut de mon panthéon personnel. Et cette prestation de Mikhail Baryshnikov et Gelsey Kirkland est passée à la télé américaine en 1977. C’est somptueux.
Angelin Preljocaj, Le Parc
Ce ballet d’Angelin Preljocaj a atteint la notoriété internationale avec notamment une pub Air France qui utilisait ce passage sur une musique de Mozart. Un vrai moment de grâce, je ne m’en lasse pas, surtout qu’Aurélie Dupont est une merveilleuse danseuse.
Bob Dylan, Most of the time
Bob Dylan s’était séparée de son épouse. La phrase titre est répétée trois fois par couplet avec un sens différent, most of the time pouvant ainsi dire très souvent, mais aussi pas toujours. Ces répétitions des paroles donne à cette chanson majeure de Bob une atmosphère unique, tragique. Il laisse penser qu’il n’est pas dupe mais qu’il a surtout du mal à s’en remettre. Une vraie déclaration d’homme et de la philosophie à enseigner en classe.
Iggy Pop, Gimme Danger
Une version arrangée de cette chanson a été reprise dans le film Velvet Goldmine mais je préfère l’originale. Iggy Pop commence doucement, de manière presque stoïque, avant de lâcher les chevaux, laissant libre cours à sa rage intérieure jusqu’à un acmé plus calme. De la grâce animale.
Jacques Brel, Amsterdam
Jacques Brel va arrêter sa carrière de chanteur en 1966 alors qu’il est au sommet et n’a que 37 ans. Il conclut son dernier concert avec une version habitée de son sommet Amsterdam. D’inévitables frissons envahissent l’épiderme de l’auditeur tant l’émotion est plus que palpable, elle est assise à côté de vous et vous regarde dans les yeux.
Simon and Garfunkel, The sound of silence
Sans être un grand fan de la chanson, elle me donne des frissons à chaque fois que je regarde le film The Graduate. Les images de Mike Nichols suintent la langueur adolescente et me rappellent tant de souvenirs… L’indécision face à l’avenir, la crainte, l’envie de bien faire… rarement un film ne m’a autant parlé. Et puis Dustin Hoffman alangui au milieu de la piscine, c’est inimitable.
Julio Iglesias, La Mer
Julio Iglesias qui reprend La Mer de Charles Trenet à la fin du film La Taupe, c’est plus que parfait, c’est de l’émotion pure. Toutes les intrigues sont expliquées pendant un long montage de 3 minutes et tout s’éclaire. De la magie pure. Et puis Julio, quoi… Cette chanson date de 1976 et le bel Hidalgo l’a interprétée à l’Olympia. Magnifique, non?
Anne Hathaway, I dream a dream
Je me souviens d’un torrent de larmes dans la salle de cinéma devant Les Misérables en 2012. D’accord, je suis probablement très sensible mais cette version chantée par Anne Hathaway m’a bouleversé. J’étais complètement transpercé. Quand elle arrive aux paroles I had a dream my life would be, so different from the hell i’m living, je suis au 30e dessous.
Françoise Hardy, Message personnel
Quand on parle de grâce, forcément il faut inclure Françoise Hardy, et je choisis son merveilleux Message Personnel. Elle a écrit les paroles sur la musique de Michel Berger pour donner encore plus de force à son interprétation. Difficile de ne pas tomber instantanément amoureux d’elle… Alors quand elle chante la chanson devant la caméra…