Comme tous les ans, les rédacteurs de Culturaddict se livrent à un exercice de synthèse périlleux dans le but d’échafauder leur classement des meilleurs films vus au cinéma en 2022. Film en salle uniquement pour certains, des films sur les plateformes énumérés également pour d’autres. Alors, qui est le film gagnant de l’année?
Top 18 de Stanislas: L’année Everything, everywhere, all at once
Peu de films vus plusieurs fois au cinéma, mais au moins celui-ci sort du lot. Parce que Everything, everywhere, all at once ne peut pas laisser indifférent. 40 premières minutes qui perdent beaucoup de spectateurs en route, pour finalement laisser place à un torrent de créativité. Le film se mérite clairement, mais c’est un exploit cinématographique et scénaristique. Autre point important de l’année, des documentaires à la qualité cinématographique incroyable. Hallelujah sur ce morceau incroyable de Léonard Cohen, Rosy sur une maladie difficile, la SEP, Ennio, une belle année de ce côté là. Et puis des films de tous les pays, l’Iran avec Leila et ses frères, l’Ukraine avec jeunesse en sursis, Norvège avec The Innocents. Pas de blockbusters faute de temps, à part peut être Everything, everywhere, all at once, comme quoi…
1 Everything, everywhere, all at once
2 Hallelujah
3 Reste un peu
4 Rosy
5 The Chef
6 Notre-Dame brûle
7 Elvis
8 Ennio
9 Leila et ses frères
10 Novembre
11 Mes frères et moi
12 The Innocents
13 Simone, le voyage du siècle
14 L’affaire Collini
15 Le rapport Auschwitz
16 Jeunesse en sursis
17 Vortex
18 Maestro(s)
Top 10 2022 de Balthazar
1-Nightmare Alley (Le tour de force de Guillermo Del Toro)
2-Doctor Strange in the Multiverse of Madness (Le comeback grandiloquent de Sam Raimi)
3-Coup de Théâtre (Saoirse Ronan, je t’aime!!!)
4-Le Menu (Ralph Fiennes au sommet de son art)
5-Elvis (Le King est ressuscité avec du bon rock n roll!)
6-The Northman (Excellente transposition de Shakespeare chez les vikings!)
7-Le Visiteur du Futur (Le cinéma français se relève!)
8-Everything Everywhere All At Once (Le parfait gros craquage, un festival de grand n’imp!)
9-Pinocchio (El padre Del Toro fout une grosse claque dans la figure de Disney!)
10-Bullet Train (Un croisement jobard entre Tarantino et John Wick)
Top 20 de Liam, l’année EEAAO!
20)La Ruche : Christophe Hermans capte toute une énergie dans cette dynamique familiale brisée, avec une mise en scène de grande subtilité qui sublime les prestations incandescentes de ses actrices.
19)Piggy : Carlota Pereda transpose son court en format long avec horreur et dramaturgie, captant la violence de son propos avec autant d’impact que le jeu passionnant conféré par Laura Galán au personnage principal.
18)Holy Spider : Superbe thriller sur fond d’interrogations religieuses et morales. La caméra d’Ali Abbasi est sèche, intense et au plus proche de son excellent casting.
17)L’origine du mal : Sébastien Marnier propose un titre noir diablement bien construit, notamment dans ses questions de classe et son rapport à un homme monstre insidieusement terrifiant. Laure Calamy y est exceptionnelle.
16) Inexorable : Fabrice Du Welz perpétue la noirceur de sa filmographie au sein de ce thriller condensant le mal-être de ses protagonistes avec un intérêt certain. La mise en scène y est toujours aussi qualitative que son casting.
15) Top Gun Maverick : Joseph Kosinski propose le mix parfait de son cinéma architectural aux airs de science-fiction couplé à l’amertume mélancolique du western dans un spectacle rétro et classieux mais pas boomerisant.
14) Nope : Sans doute le meilleur film de Jordan Peele dans sa façon de percevoir l’image et de construire toute son intensité dans ce qui ne peut être filmé. Incroyablement dense dans son propos et formellement à tomber.
13) Decision to leave : le cinéma de Park Chan-Wook est toujours empli de trésors de réalisation, tout comme dans ce titre diablement romantique. Le fond est fort, la forme est une claque pure.
12) The Batman : Matt Reeves renoue avec la forme expressionniste du personnage pour proposer un thriller ample sachant offrir une nouvelle direction au super-héros. La musique de Michael Giacchino résonne toujours autant dans nos oreilles.
11) Chronique d’une liaison passagère : Emmanuel Mouret offre une romance attachante aussi subtile et délicieuse que son duo principal. Un vrai moment de bonheur cinématographique.
10) Contes du hasard et autres fantaisies : Ryūsuke Hamaguchi analyse le sentiment amoureux par trois récits passionnés où l’érotisme et la romance s’entrelacent de façon délicate et bouillonnante. Un immanquable de cinéma amoureux.
9) Nos cérémonies : Par sa manière de croiser drame et fantastique, Simon Rieth propose une œuvre marquée par la vie et la mort, avec une beauté visuelle qui frappe. Un réalisateur à suivre indubitablement !
8) Les passagers de la nuit : Mikhaël Hers rappelle toute la délicatesse d’une période pour mieux brosser des portraits aussi intenses que la photographie de Sébastien Buchman est douce.
7) Les huit montagnes : Récit de vie profitant de la superbe de ses décors naturels, ce film propose du spectacle humaniste au romanesque chargé. Un coup de cœur surprise à la mise en scène maîtrisée.
6) Avatar la voie de l’eau : James Cameron aime rappeler ce qu’est le cinéma d’action dans cette claque technique à l’écriture remplie de symbolisme passionnant. De l’excellent divertissement dont on ne se lasse pas.
5) La nuit du 12 : Dominik Moll propose une enquête par la frustration rappelant un fossé social particulièrement lourd. Un récit aussi pénétrant que la mise en scène parvient à soutenir un malaise moral déchirant.
4) L’événement : Avec “Mais vous êtes fous”, on savait Audrey Diwan talentueuse mais rien n’aurait pu nous préparer à l’impact de cette adaptation du livre d’Annie Ernaux. Un film tout bonnement indispensable.
3) Trois mille ans à t’attendre : Célébration de l’art de la narration et du pouvoir des histoires à travers les temps et les personnes, le film de George Miller est l’échec le plus injuste de l’année. Rattrapage obligatoire chez Metropolitan pour ce futur classique en devenir.
2) Pinocchio/Nightmare Alley : deux films de Guillermo del Toro cette année et deux claques, quasi complémentaires dans leurs rapports historiques et leurs interrogations morales et émotionnelles.
- Everything everywhere all at once : La hype était à la hauteur de ce moment de cinéma passant du rire aux larmes en une fraction de seconde, bouillonnement intime aussi intense qu’il est universel. Une œuvre réjouissante dans sa façon de mettre en lumière notre brièveté.
Ce qui donne par nationalités:
Franco-belge : 2
Espagnol : 1
Français : 7
Iranien : 1
Japonais : 1
Américain : 7
Sud-coréen : 1
Belgo-italien : 1
Australien : 1
Loïc : Top 13
Ce ne sera pas moins de 27 films au total que j’aurais découvert au cinéma cette année ! Certains furent excellent comme nous allons le découvrir, tandis que d’autre n’auraient pas mérité de faire le déplacement… Découvrons ensemble ce qu’il en est.
Numéro 13 : Pour la blague et la carte blanche de Jim Carrey j’ai nommé « Sonic 2″.
Le premier film m’avait laissé un goût de surface, fait avec le coeur mais sans grande conviction concernant la réussite du projet qui au final avait trouvé grâce à mes yeux par la carte blanche laissé à Jim Carrey !
Hé bien pour ce second opus, on enlève les barrières, on pousse le délire à fond et surtout, toujours une carte blanche à Jim Carrey (mon dieu que la moustache lui va à merveille !) et vous obtenez un Sonic 2 complètement déjanté qui bien sûr n’est pas exempt de défauts, notamment des blagues qui tombent à plat, il n’empêche que ce dernier s’en sort avec les honneurs !
Numéro 12 : Pour son originalité bienvenue et déconvenue « Le Chat Potté 2 ».
Attendu de presque plus personne avec une production aussi longue qu’Avatar, ce chat pas comme les autres aura quand même prit le pari de sortir en même temps que ce mastodonte qui à submergé les salles de cinéma pour noël…
Et le résultat est là, Dreamworks nous rappelle avec ce chat à botte qu’ils savent faire des films d’animations de grande qualité, qu’ils soient d’ordre visuel avec cette animation ultra dynamique popularisé par Spiderman New Generation, ou encore par une finesse d’écriture que personne n’attendait pour un film comme celui ci.
On pourrait presque même poussé la métaphore du chat Potté comme étant le studio lui même, ayant passer une grande période creuse où nombre de firme à grandes oreilles souhaitait les voir sombrer et comme le chat, ils sauront se ressaisir pour surprendre et continuer de faire rêver nombres d’enfants et d’adultes aux travers de nombreux films de qualités !
Numéro 11 : grosse surprise assez déroutante « Unicorn Wars ».
Unicorn Wars est un film d’animation franco-hispanique et le moins que l’on puisse dire c’est que la surprise de fin d’année elle est bien dans ce film pour ma part… A ce niveau là on peut même parler du choc de l’année !
Je ne m’attendais à absolument rien, étant allé au cinéma sur un coup de tête, j’en suis ressorti tout vide… Un film bien évidemment à ne pas mettre entre toutes les mains tant il n’a aucune limite et que l’histoire global permet une profondeur inattendu de lutte fratricide et intime, le tout saupoudré d’une magnifique animation dans un style aquarelle assez sympathique et une ambiance sonore plus qu’immersive !
Numéro 10 : parce que j’aime la légèreté et le cinéma français « Petaouchnok ».
A partir d’ici je vais commencé à développer un peu plus comme nous commençons à rentrer dans le vif du sujet fini les films pour rire, devenons sérieux.
Et quoi de mieux pour devenir sérieux que le duo Pio Marmaï et Philippe Rebbot pour une comédie franche, pleine de bon sentiments avec un paysage pyrénéen magnifique !
La comédie française au cinéma à toujours eu cette relation d’amour/haine en cause nombres de films certes de mauvaises qualités mais aussi une grande partie du public à tendance à bouder les sorties en salles d’un humour plus « franchouillard » et qui très souvent à le mérite de sortir un film avec du coeur comme en témoigne Pétaouchnok
Seul quelques défauts dans la construction des personnages subsistent et auraient certainement gagné à être approfondi, malgré tout le film réussi son numéro d’équilibriste sur toute la durée du film pour nous offrir de magnifique moment d’aventure avec cette très belle scène de rencontre entre l’ours et le reste du groupe. Comme on dit : c’est simple, rapide et efficace !
Numéro 9 : Parce que je l’attendais et que je n’ai (presque pas) été déçu « Docteur Strange 2″.
Tout le monde l’attendait comme le messi chez Marvel, Sam Raimi celui qui a posé la pierre fondatrice des super-héros au cinéma avec sa trilogie connu de tous sur l’homme araignée allait enfin rejoindre Kevin Feige. Nombres de spéculations sur ce Docteur Strange qui correspondait à merveille à l’univers horrifique du réalisateur, jusqu’où était il capable d’aller, que seront les limites que le studio lui imposera ?
Tant de questions et une dernière étincelle d’amour héroïque venait de se rallumer en moi pour franchir le pas de cette salle de cinéma… Peut être en ais je trop attendu et qu’il est désormais temps d’accepter de revoir une nouvelle fois ces exigences à la baisse pour apprécier pleinement un film estampillé Marvel
Tout est présent sur le papier, Mention Spécial à Elizabeth Olsen qui brille en Sorcière Rouge, Malheureusement bien que les acteurs soient investi, le fan service généreux et quelques scènes exceptionnelles comme ce combat musical en fin de film. Le long-métrage finira par flanché faute de temps peut-être, restriction du studio sûrement.
Au final la question que je me pose est de savoir si ce film finalement n’est pas venu trop tard pour sauver les meubles d’une maison déjà consumé par les flammes de la convenance ?
Numéro 8 : Parce que Mélanger du Kill Bill et maman j’ai raté l’avion c’est jouissif « Violent Night ».
Soyons honnête deux minutes, ce film est tout simplement jouissif tant il est généreux dans son concept et prend le temps de nous offrir des affrontements tous plus décalés au fur et à mesure de l’histoire sans s’éclipser lors des effusions de sang ou d’autres coups de masse en pleine tête !
On ressent bien le plaisir qu’à du prendre David Harbour à jouer ce grand bonhomme au manteau rouge prêt à tout pour sauver une petite fille innocente. Hommage assumé au film Maman j’ai raté l’avion de 1990 ainsi qu’au combat excessif des Kill Bill de Quentin Tarantino ce film prendra toute sa force dans sa promesse de combat épique dans un style seul contre tous extrêmement plaisant, tirant partie des capacités magiques de notre héro d’un soir, comme peut en témoigner l’affrontement final et sa traversé de la cheminée étonnamment satisfaisante !
Numéro 7 : Parce que c’est un genre qui est dans mon cœur plus proposition asiatique « The Pirates » (Netflix)
La proposition Streaming ne cesse d’augmenter au fil des ans, malgré tout un seul cette année m’a créer une légère frustration de ne pas avoir pu le découvrir en salle et c’est The Pirates de Kim Jeong-Hoon.
C’est très beau et généreux, à mon grand regret le genre de pirate est mis de côté depuis bien trop longtemps, bien que la plupart du temps l’histoire peut paraitre convenue, elle n’en reste pas moins d’un grand spectacle à offrir au spectateur comme en témoigne ce dernier.
Les acteurs sont touchant, la musique entrainante et les combats à l’épée croisé à l’art martial asiatique fait des merveilles ! On est dans de la surenchère pur jusqu’au climax qui met un point d’honneur à assumer son délire jusqu’au bout et rien que pour cette générosité visuelle le film aurait mérité une modeste sortie en salle pour raviver l’envie d’aventure des spectateurs et rappeler que le style pirate peut encore avoir de beaux jours devant lui comme film de grand spectacle !
Numéro 6 : Parce que là on rentre dans les choses sérieuses et que l’exercice du plan séquence me fascine « The Chef ».
Parmis les fantasmes d’un réalisateur et d’une équipe technique, le plan séquence est souvent considéré comme l’une des actions les plus complexes à mettre en place tout en offrant un résultat artistique à l’oeuvre toujours singulier… The Chef ne déroge pas à la règle et nous offre un plan séquence d’une heure et demi éblouissant tout en restant extrêmement pertinent dans son utilisation, exposant la réalité d’un chef cuisinier en difficulté avec son équipe et devant satisfaire presque immédiatement toutes les demandes des clients…
Le film se déroule comme une course contre la montre qui enchaine sans s’arrêter les mésaventures sans pour autant perdre le spectateurs ni avoir l’impression d’un film bâcler, s’est d’ailleurs tout le contraire qui s’en dégage avec une précision digne des plus grande horlogerie et un rythme tenu de bout en bout qui permettra une apothéose mi amer comme dessert lors de son final.
Numéro 5 : Parce que je suis un amoureux de l’animation et qu’ici c’est un sans faute ! « The Bad Guys »
J’en ais parlé un peu plus haut avec le Chat Potté 2 mais ici Dreamworks confirme leur maitrise de l’animation avec ce film terriblement efficace, en témoigne cette scène d’introduction de course poursuite tout simplement magnifique !
Si ce n’était que ça ce serait une bien maigre justification pour arriver aussi loin dans le top en comparaison à son homonyme félin, la grande surprise ici réside dans ses personnages, tous hauts en couleurs et écrit avec une justesse qui fera passé un niveau au long-métrage.
La relation entre Monsieur Loup (interprété par Pierre Niney) et Le serpent (interprété par Igor Gotesman) est émouvante ainsi que la dynamique du groupe pour s’essayer à devenir les gentils dans une société qui les considèrent comme méchants est touchante.
Le film est plein de bonnes intentions mais au final n’est ce pas ce qu’on lui demande, nous procurer des émotions ? En tout cas pour ma part le deal est respecté !
Numéro 4 : Parce que la prouesse technique force le respect « Avatar 2 : La voie de l’eau »
James Cameron alias « l’homme le plus rentable de l’industrie cinématographique » vient encore de décoché sa plus belle flèche dans le box-office faisant s’effondrer presque instantanément toute la concurrence qui pourrait se dresser face à lui. Pas moins de 13 longues années auront été nécessaire pour préparer cette suite ainsi que 2 autres films qui attendent sagement de sortir dans les deux et quatre prochaines années.
Le moins que l’on puisse dire c’est que le pari est réussi, cet homme est un technicien hors pair contribuant énormément à l’évolution cinématographique à l’heure où tout les films ont des effets spéciaux de moins en moins bonne qualité, en cause de délais excessivement court pour faire des rendus de films devenu pour beaucoup d’entre eux tourné presque exclusivement sur fond vert.
Le film au delà de ces effets spéciaux offre une immersion en pleine mer Pandora faisant presque office de grand spot pour Sea Sheperd durant presque une heure, lorsqu’on connait le combat écologique de James Cameron il me parait normal qu’il mette en avant un moyen de sensibiliser le plus de monde possible à cette cause animale et marine
Un film qui redonne ses lettres de noblesses à l’expérience cinéma et qui mérite d’être découvert sur grand écran pour vivre le plus intensément les émotions du peuple Na’vi !
Numéro 3 : Parce que c’est une de mes 2 grosses surprises de cinéma cette année « Everything, Everywhere, all at once »
Ce qui est bien lorsqu’on ne connait pas un film c’est qu’on en attend rien… Découvert par pur hasard 5min avant d’aller en salle, le film se veut généreux une fois le concept assimilé et effectivement une première heure assez lente dans sa mise en place
Maintenant, une fois la mise en place terminée, soyez accroché tant le film déborde d’idées visuelles aussi stupide que relevant du génie. Là où ça devient intéressant c’est au niveau de son scénario, associé par facilité à la saga Matrix, c’est une finesse d’écriture assez difficile à égaler car savoir jouer sur différents niveaux de compréhension et de logique avec une telle aisance je n’avait pas vu ça depuis Inception de Christopher Nolan.
Le film se veut tout aussi généreux dans sa mise en scène, avec des chorégraphies de combats au style improbable mélangeant arts martiaux et autres joyeuseté que vous devez découvrir. Il n’en reste pas moins une forme d’élégance de style entre chaque univers assez impressionnant de maitrise.
Everything, Everywhere, All At Once est pour moi sans conteste la surprise cinématographique internationale de cette année.
Numéro 2 : Parce que je suis un grand fan du King et qu’il était temps qu’on lui rende l’hommage qu’il mérite « Elvis »
En grand fan d’Elvis que je suis il m’était tout simplement impossible de passer outre la prestation incroyable d’Austin Butler qui à fait renaitre le King de ces cendres sous la caméra frénétique de Baz Luhrmann.
Une montagne russe émotionnelle de plus de 3h qui nous plongera dans la vie folle du chanteur par un biais original et fortement apprécier, celle de son manageur, le Colonel Parker, interprété par le talentueux Tom Hanks.
Savant mélange d’images d’archives et de prestation d’Austin Butler, ce dernier se révèlera dans ce film tant certains passage sur scène nous semble familier et nous font penser à Elvis Presley en personne. Le fan en moi est conquis !
Numéro 1 : Un film Français sorti de nulle part qui m’a subjugué, qui est tout simplement magnifique et d’une très belle poésie… J’ai nommé « C’est Magnifique ».
Et oui c’est belle est bien mon Numéro 1 de cette année et ma plus belle surprise au cinéma après EEAAO. Etant novice dans la carrière cinématographique de Clovis Cornillac et ayant simplement vu Un peu, beaucoup, aveuglément en temps que réalisateur et sa prestation légendaire de Marius dans Brice de Nice, il nous livre ici une ode à l’amour, tout en poésie et légèreté qui font de ce film une sensation de fausse simplicité avec des plans idylliques et un jeux de lumière et de couleur simplement merveilleux !
Mais ce n’est pas que par sa photographie et ses effets de style que le film se démarque, Clovis Cornillac est aussi acteur de son propre film en personnage candide et innocent mais celle qui se révèle le plus ici est l’actrice Alice Pol, mère ayant perdu le droit de garde de sa fille à cause de ses problèmes d’alcoolémie et qui fera tout pour la récupérer.
J’ai l’impression que le cinéma de Clovis Cornillac nous compte les marginaux, ce qui sont emplis d’amour mais ne peuvent l’exprimer comme la société le dicte. Le réalisateur aime ce qui sont originaux, avec une touche de naïveté pour donner corps à ses propositions… Un film d’une grande sincérité et qui me fera surveiller les prochains films de l’acteur avec grand intérêt !