Bonjour à tous !
Aujourd’hui je vous propose un nouveau format d’article : Les Fantastic Four ! Dans ces articles, j’aborderai quatre films qui ne sont pas assez intéressants pour y consacrer un article complet mais sur lesquels il y a tout de même à dire ! Ce nouveau type d’article me permettra de vous recommander ou non certains films et de vous livrer une petite analyse de chacun ! Nous commençons tout de suite avec Last Action Hero !
Last Action Hero :
Last Action Hero est un film de 1993 réalisé par John McTiernan. John McTiernan est un grand réalisateur de films d’action comme Die Hard ou Predator. L’histoire de Last Action Hero est la suivante :
Un petit garçon passionné de cinéma sèche les cours pour voir les aventures de Slater, son héros préféré interprété par Arnold Schwarzenneger. Il va réussir grâce à un billet magique, à rentrer dans le film et aider son idole ! Mais le billet ayant créée une faille inter-dimensionnelle, le méchant principal du film va également tenter de rentrer dans le vrai monde !
Analyse :
Le film est extrêmement intéressant pour sa critique et sa parodie du film d’action bourrin en vogue à Hollywood! En plus de jouer avec les références, John McTiernan fait une auto-critique de son genre de prédilection. Il nous montre ici un film d’action bien violent avec comme emblème le maître des films d’action : Schwarzenneger !
Ce film est un film qui plait beaucoup aux cinéphiles car le personnage principal, Danny réalise ce que tout bon cinéphile rêve de faire : rentrer dans son film préféré ! Il mérite d’être vu pour son sens de l’autodérision et ses nombreuses références placées ici et là ! Je lui donne une note de 4/5 et je vous invite à le voir !
In The Heat Of The Night :
In The Heat Of The Night est un film de Norman Jewison sorti en 1968. On y retrouve Sydney Poitier et Rod Steiger dans une petite ville raciste des Etats-Unis. L’histoire du film est la suivante :
Dans la petite ville de Sparta, dans le sud des Etats Unis, un homme est assassiné. Virgil Tibbs, un policier noir du nord se retrouve en même temps dans la ville. Il va être mêlé à l’affaire et va essayer de la résoudre malgré les offenses fortement racistes qu’il va subir.
Analyse :
Le film traite du racisme d’une très bonne façon ! Sa musique est composée par le grand musicien soul Quincy Jones et la prestation de Sydney Poitier est excellente ! Le film va gagner pas moins de 5 oscars dont celui du meilleur film ! L’ambiance est très agréable et le film délivre un beau message d’unité et fait une critique du racisme !
In The Heat Of The Night aborde ce thème d’une manière différente de celle employée habituellement. Le racisme nous ait montré ici sans point de vue, ni les blancs ni les noirs ne sont pris à partie et c’est là que l’on se forge notre propre opinion. Je lui donne une note de 4,5/5 et je vous invite à le voir également !
Carrie :
Carrie au bal du diable est un film de Brian De Palma, adapté d’un roman de Stephen King. Le film de 1976 est l’un des premiers de De Palma et il dénote assez avec le reste de sa filmographie ! L’histoire de Carrie est la suivante :
Un jeune fille, Carrie, est timide et est exclue de sa classe par les autres filles. Elle vit avec sa mère, une fervente catholique qui lui interdit tout contact avec un homme et veut la garder vierge. Un jour la jeune Carrie est invitée au bal par un garçon… Carrie découvre peu à peu qu’elle possède un don de télékinésie
Analyse :
Le film est extrêmement dérangent ! L’ambiance est glauque et morbide tout comme Simetierre que j’ai abordé récemment, lui aussi adapté d’un livre de Stephen King. Le film traite de l’extrémisme religieux. Ce thème est très bien abordé et la mise en scène nous montre bien le danger d’une mauvaise compréhension d’un texte sacré. Le film possède un espèce de « filtre blanc » qui lui donne un aspect très vintage ! On retrouve certains outils de mise en scène typiques de De Palma et ses acteurs fétiche comme Nancy Allen et John Travolta !
La fin du film m’a beaucoup marqué pour l’exagération de l’horreur. La dernière partie plonge dans un gore et un glauque à glacer le sang, le jump-scare final achevant cette descente aux enfers… Le film est bon mais ne m’a pas pleinement conquis c’est pour cette raison que je lui donne une note de 3/5 ! Je vous invite tout de même à le voir surtout si vous êtes fan de Stephen King !
Deep Blue Sea :
Nous plongeons maintenant dans le nanar ! Deep Blue Sea, Peur bleue en français est un superbe nanar que j’ai découvert tout récemment et dont je suis obligé de vous parler ! « L’histoire » de Deep Blue Sea est la suivante :
Dans un labo sous-marin, des chercheurs font évoluer des requins pour prélever dans leurs cerveaux une substance qui a pour but de soigner la maladie d’Alzheimer, mais les modifications génétiques ont rendu les requins surpuissants et incontrôlables.
Analyse :
Le film est un superbe nanar digne des soirées Syfy ! Celui ci essaye de copier Les Dents de La Mer avec des plans subjectifs et une musique stressante mais sans succès ! Le film est très amusant à voir pour sa démesure et son gout du WTF ! Un casting de haut vol est présent avec Samuel L. Jackson, Michael Rapaport et Stellan Skarsgard !
Il est très stupéfiant de voir un tel casting pour un film aussi mauvais ! Des effet spéciaux kitsch, des requins géants qui nagent dans 50 cm d’eau et des acteurs démotivés, voilà la recette pour un bon nanar ! Je lui donne une note de 1/5 mais je vous invite tout de même à le voir si vous appréciez les canars !
J’en ai maintenant terminé avec ce premier épisode de Fantastic Four, je vous conseille de voir tous les films cités et je vous laisse sur les bandes annonces des films !
Bonne journée à tous sur Culturaddict !