Comme tous les ans, Woody Allen propose son nouveau film. Après le décevant L’homme irrationnel en 2015, je fonde beaucoup d’espoirs sur ce Café Society. Woody fait revivre l’Hollywood des années 30. C’est la mode après le récent Hail Cesar des Frères Coen. Espérons que Woody fasse mieux que leur film paresseux…
Déjà le casting. Jesse Eisenberg, Kristen Stewart, Blake Lively, Steve Carell, c’est le défilé des grands soirs! Jesse explose au cinéma depuis sa performance éblouissante dans The Social Network. Il pourrait renouer avec les sommets devant la caméra d’Allen. Eternellement maladroit tout en accumulant les mots à la mitraillette, il s’est créé un vrai personnage de cinéma, pas toujours adroit mais toujours attendu. Kristen revit après la fin de la saga Twilight. Elle explosait dans Sils Maria et se fait une vraie place au soleil. Blake reste pour l’instant surtout une belle plante même si je me souviens avec émotion de sa prestation dans le Sauvages d’Oliver Stone.
Mais celui qui fait son chemin sans tambours ni trompettes, c’est bel et bien Steve Carell. Il se grimait dans Foxcatcher et explosait à l’écran dans le grandiose The Big Short. En financier grande gueule et révolté, il animait avec énergie ce film que j’adore en compagnie de Brad Pitt, Ryan Gosling et Christian Bale. Un grand moment de ciné pour des acteurs au top. Et donc il apparait enfin chez Woody Allen, il devrait crever l’écran une fois de plus.
Musique jazzy comme souvent, répliques à la mitraillette, ambiance délicieusement décalée, on retrouve le meilleur de Woody époque Accords et désaccords. Jesse Eisenberg remplace Sean Penn et devrait nous arracher quelques bonnes crises de rire. Café Society sera présenté cette année au Festival de Cannes 2016, hors compétition comme souvent. Je l’attends avec impatience. Si le scénario est à la hauteur des promesses, ça devrait faire très plaisir! Vivement Cannes!