Très peu de récompenses pour les films américains ou français, ça change! 2016 est marquée par le cinéma du monde, de tout le monde. Du film iranien, du film anglais, du film philippin, du film roumain le palmarès rend hommage à toutes les parties du monde. Et c’est très bien comme ça. Le film d’auteur est à l’honneur, c’est une belle récompense sur la plus prestigieuse scène du monde. S’il fallait un évènement annuel pour un hommage d’une telle ampleur, c’était le bon moment!
Les critiques français réclamaient la palme d’or pour le film allemand Toni Erdmann… qui n’a absolument rien reçu. Georges Miller explique qu’il n’y avait pas des prix pour tout le monde…ce qui peut se résumer à un bel enfumage. Le film n’a pas convaincu le jury, c’est la vie. Et puis la critique française n’est pas non plus la loi incarnée, donc bon…
Retour sur le palmarès
Palme d’Or : I, Daniel Blake, le film de Ken Loach: 2e palme pour Ken Loach, un film social et combattif, axé sur la place insuffisante de l’homme dans une société capitaliste sans merci… pas vu mais j’imagine que le ton, pas original, certainement efficace. Une sorte de film au bon moment, exaltant de sentiments humains qui font du bien, rapprochent et donnent confiance dans l’avenir. La Palme est-elle méritée? L’avenir dira, je n’ai pas encore vu me film…
Grand Prix du jury : Juste la fin du monde de Xavier Dolan: LE film que j’attendais pour la palme… une prochaine fois pour Xavier. Prévu le plus vite possible.
Prix du jury : American Honey de Andrea Arnold. Film très critiqué par les critiques français… décrit comme vide et lent.
Prix d’interprétation masculine : Shahab Hosseini dans Le client. Cinéma iranien, réalisateur de Une Séparation, un acteur que j’admire beaucoup. Bref, ça me donne envie, c’est une récompense méritée pour un grand pays de cinéma pas assez bien considéré.
Prix d’interprétation féminine : Jaclyn Jose dans Ma’Rosa. Aucune idée du film, il ne me reste lus qu’à le voir!
Prix de la mise en scène : Cristian Mungiu pour Baccalauréat et Olivier Assayas pour Personal Shopper. La Palme roumaine pour 4 mois 3 semaines et 2 jours, le réalisateur de Sils Maria, une double récompense qui fait plaisir. Avec des films à voir, de toute façon je verrai tous les films du palmarès.
Prix du scénario : Asghar Farhadi pour Le client. J’aime le cinéma iranien, je trouve cette récompense vivifiante!
Caméra d’Or : Divines de Houda Benyamina. Le discours de la réalisatrice m’a un peu saoulé mais je suis sûr que le film va me plaire. J’ai beaucoup aimé Bande de filles, donc ça devrait me plaire.
Palme d’honneur : Jean-Pierre Léaud. Un grand acteur, une grande carrière, une récompense 100 fois méritée.
Voilà, je n’ai pas vu les films, je dois encore tous les voir. Mais c’est une année dédiée au cinéma d’auteur, ça fait plaisir, malgré tout.