A l’heure où les anglais ont voté pour la sortie de l’Europe, l’idée me vient d’évoquer le cas du cinéma anglais. Humour British, ambiance victorienne, misère sociale, les thèmes sont récurrents et abordés par des réalisateurs qui ont leurs fans. Le moment est venu de faire le point sur la question avant qu’il soit plus difficile de voir des films anglais (ahah).

Sacrée GraalL’humour british a fait le tour du monde avec un certain nombre de célébrissimes hurluberlus. Notamment les Monty Pythons avec La vie de Brian, Sacré Graal et le Sens de la vie. Nonsense, situations débiles et réflexions à côté, le quintet britannique a ravi des générations de cinéphiles. Cet humour n’est pas forcément évident et demande un peu de réflexion pour bien capter l’ampleur des blagues. De quoi rire avec entrain. Les anglais sont les maitres de cet humour et les Monty Pythons leur ambassadeur les plus illustres.

 

From HellLes ambiances victoriennes sont nombreuses pour faire revivre l’époque où Britannia régnait sur le monde. Le soleil ne se couchait jamais sur le monde britannique et Londres était recouverte de la suie de ses usines à charbon. Quelques exemples: Sweeney Todd de Tim Burton, Oliver Twist de Roman Polanski, tous les Sherlock Holmes, From Hell. Inégalités sociales et élite opulente reviennent souvent dans ces descriptions sociales d »un autre temps (?).

 

Sweet sixteenKen Loach est le grand maitre de la critique sociale à la sauce british. Des personnages situés en bas de l’échelle sociale vivent et se battent pour améliorer leur quotidien. L’énergie et la rage se disputent le coeur de personnages tourmentés et confrontés contre un quotidien pas simple. Le réalisateur revient encore et encore sur cette thématique puissante et le Festival de Cannes ne s’y est pas trompé en lui attribuant sa dernière Palme d’Or. Film pas encore sorti, pas vu mais il me tarde de le découvrir. Beaucoup de critiques ont descendu le film, je reste confiant…

 

Autres classiques du cinéma anglais, pêle mêle.

TrainspottingDanny Boyle a construit une filmographie contrastée dans des genres très différents. Humour dans Trainspotting, horreur dans 28 jours plus tard, SciFi avec Sunshine. Pas un réalisateur anodin car il sait surprendre comme l’a montré son récent et excellent biopic Steve Jobs.

 

 

Le pont de la rivière kwaiEt puis comment parler du cinéma britannique sans évoquer le Pont de la Rivière Kwai et Lawrence d’Arabie. L’honneur et l’héroïsme ont une valeur importante dans l’imaginaire collectif, le cinéma s’en fait le reflet. Les superhéros d’hier étaient des personnages historiques aux parcours passionnants et aux tragédies éternelles.

 

 

Le cinéma britannique est riche, pourvu que les films puissent continuer à traverser les frontières pour être toujours projetés dans nos salles…