Critique : Les questions sur les choix que l’on prend au fur et à mesure de notre existence renforcent l’incertitude de celle-ci tout en servant de terreau riche par rapport aux artistes en tous genres. La base au cœur de ce « Tourbillon de la vie » intrigue donc au début et perpétue ce besoin de sur-réfléchir à chaque prise de décision que nous faisons. Malheureusement, le potentiel dont dispose le long-métrage d’Olivier Treinier ne touche que rarement à la beauté de son postulat.
Pourtant, le film démarre bien et dispose de quelques points d’intérêt, en priorité la prestation de Lou de Lâage. Celle-ci porte essentiellement ce « Tourbillon de la vie » par son interprétation captant toute la force mélodramatique du long-métrage. Malheureusement, ce dernier se perd, cherche le vertige émotionnel mais l’atteint rarement, la faute à une émotion globale. On se retrouve étouffé par les intentions, les envies et le sentiment ne point alors que rarement. Pire : il rend certains moments qui pourraient être bouleversants peu mémorables et se perd dans une certaine confusion par sa structure extrêmement fragile.
Dommage alors que l’on sorte de ce « Tourbillon de la vie » avec un sentiment d’inachevé tant la construction que développe le film avait tout pour constituer le périple humaniste bouleversant qu’il promettait d’être. Reste des intentions et une actrice, Lou de Lâage, captant toute la force émotionnelle d’un film qui s’en trouve malheureusement trop dépourvu à force d’essayer d’atteindre le sentimentalisme absolu.
Résumé : Les grands tournants de notre existence sont parfois dus à de petits hasards. Si Julia n’avait pas fait tomber son livre ce jour-là, aurait-elle croisé Paul ? Ou sa vie aurait-elle pris une toute autre direction ? Nos vies sont faites d’infinies possibilités. Pour Julia, il suffit d’un petit rien tellement de fois ; tous ces chemins qu’elle aurait pu suivre, toutes ces femmes qu’elle aurait pu être…
Choisit-on son destin ? À quoi tiennent l’amour ou le bonheur ?