Le réalisateur coréen primé aux Oscar et à Cannes est de retour avec un casting résolument hollywoodien. Un nobody s’embrigade dans une expédition spatiale pour échapper aux sévices d’un contrebandier énervé. Sauf qu’il subit avanies sur avanies en servant de cobaye, chair à canon ou homme à tout faire tout ça sous prétexte qu’il est remplaçable à l’infini, copiable encore et encore pour effectuer ses tâches. Le film interroge sur les rapports humains et la servilité de ceux qui sont tout en base de l’échelle sociale, avec des puissants sans vergogne à leur encontre. Le film commence bien et puis il fait apparaitre des ours extraterrestres qui prennent de plus en plus toute la place. Doués de pouvoir télépathiques, ils mettent en danger l’expédition tandis que Mickey 17 a maille à partir avec Mickey 18 et que le pouvoir se met en tête de supprimer les 2. Faux rythme, musique orchestrale pas très indiquée, acteurs sur pilote automatique, longueurs (j’ai piqué du nez aux 3/4 du film), ce nouveau film après 5 ans de silence est une déception. Difficile d’en dire plus, j’ai vu le film hier soir et je commence déjà à l’oublier peu à peu, ce qui n’est pas bon signe. Le réalisateur a voulu créer un film de SF hors des sentiers battus, sans grande bataille intergalactique, avec un chef d’état rappelant quelque peu Donald Trump, avec des problématiques qui interrogent sur les rapports sociaux et les rapports entre être vivants. Le résultat est un peu alambiqué, avec des grandes discussions qui perdent les spectateurs en route et un artisanat certes louable mais qui bat en brèche la crédibilité du propos. Le héros interprété par Robert Pattinson a tout du pied nickelé, ce qui le rend attachant mais aussi agaçant. Bref, il faut se faire son opinion et avoir plus de 2h30 de disponible….

Synopsis: Héros malgré lui, Mickey Barnes se tue à la tâche… littéralement ! Car c’est ce qu’exige de lui son entreprise : mourir régulièrement pour gagner sa vie.