Je suis allée voir le dernier Bridget Jones. Je suis complètement fan de cet univers depuis le 1er roman d’Helen Fielding, publié en 1996, et adapté au cinéma en 2001. Et je dois dire que cet univers m’a un peu sauvée… Je me retrouve beaucoup en Bridget : fofolle, grassouillette, maladroite, douce, passionnée, éternelle célibataire, amoureuse de l’amour, cherche son idéal (sans vraiment chercher), mais ne flirte pas avec son patron avec une mini jupe… et adore écrire ! Dans ce dernier opus, Bridget a 2 enfants, et sans spoiler, car on le voit dans le bande-annonce, Mark Darcy n’est plus… (Et si tu as lu le dernier livre, tu sais que Mark Darcy est décédé…) Je me souviens avoir dévoré le dernier roman en 2 ou 3 jours !

Cet épisode nous plonge dans une ambiance drôlement triste, puisque le sujet principal traite le deuil (D-E-U-I-L) ; Bridget est toujours entourée de sa bande de copains, les même que le 1er film. Ils ont grandi, elle aussi. Mais toujours la même rengaine. Ils la conseillent pour aller de l’avant, agrandir son cercle, et pourquoi pas rencontrer quelqu’un…

On le sait tous, la mort fait partie de la vie. Mais personne ne nous apprends à comment vivre après un arrachement brutal de l’être aimé le plus cher à son monde ? A son univers ? A l’éducation des enfants?… Bridget est courageuse d’affronter la pression de la société et les questions dérangeantes sur son deuil. Car le film laisse passer un message assez fort, tout comme le 1er : si t’es célibataire, tout le monde te pose la question « ben alors ? c’est pour quand ? l’horloge tourne » ; quand tu en es deuil « il serait temps de tourner la page Bridget »… Mais laissez faire la vie !

J’étais si impatiente de retrouver cette amoureuse de la vie, je ne suis pas déçue du film ; Hugh Grant fait également de la partie. La plume d’Helen Fielding est légère, drôlement triste ; on passe du rire aux larmes ; l’histoire est vraiment touchante. Dans ma séance, j’entendais les spectateurs (et plutôt spectatrices la majorité) rire aux éclats, j’entendais la mamie renifler tout juste à côté de moi ; je pense qu’elle était émue. Je l’ai été aussi. J’ai véritablement passer un très bon moment.

Bridget comprends enfin qu’il faut continuer à vivre, sans oublier. Même si cela n’est pas si évident. Il faut continuer d’avancer.

FUN FACT : n’ayons pas peur des culottes de grand-mère : la culotte couvrante portée par Renée Zellweger et signée par Hugh Grant, a été vendue aux enchères pour 2000 livres sterling. Lorsque le film est sorti, elle a figuré au top des ventes, dépassant le string ; ce dernier baissait de 7% .

Une mention très spéciale pour certains acteurs : ses parents ne sont autre que Madame Pomfresh et le professeur Slogerohn d’Harry Potter ; dans ses amis, Jude, n’est autre que Mimie Geniarde dans la même saga.

Le cast est anglais, et on aime ça ! Le cinéma britannique, je le trouve élégant et raffiné même sur une comédie romantique dans l’air de Bridget Jones. La plume est anglaise et rien d’étonnant ; si on se penche un peu plus sur l’univers d’Helen Fielding, elle s’inspire ouvertement de l’introduction du roman « Orgueil et Préjugés » de Jane Austen. Le nom de Darcy y est pour quelque chose, c’est un clin d’œil !

Bridget Jones, on l’aime ou on l’aime pas, même endeuillée, on a envie de prendre soin d’elle. Elle pourrait être notre copine.

Et autre mention spéciale pour la baby sitter parfaite, qui s’appelle Chloé. Comme moi (sans H).

Bridget, je l’aime ! On rêve toutes d’avoir un Mark Darcy comme amoureux 😉 !

Ma note pour ce film : je dirai un bon 4/5. La seule chose que je n’ai pas aimé : c’est la démarche que l’actrice Renée Zellweger a adopté : une démarche un peu spéciale, le buste en avant, des petits pas ; quand on la voit arriver, on aperçoit une femme peu sûre d’elle ; c’est sûrement voulu, mais je trouve que cela gâche un peu son charme… Mais quoiqu’il en soit, même sans pop corn, j’ai dévoré ce film, et j’irai probablement le revoir une 2ème fois… C’est mon bonbon de 2025 (même si l’année n’est pas encore finie…) J’ai ri, j’ai pleuré, je me suis plongée dans l’univers du film, et c’est ce qu’on attends du cinéma !