Bonjour à tous !
Suite à mon revisionnage récent du premier Chucky, j’ai décidé de vous parler de ce film d’horreur culte !
Chucky fait partie de la catégorie des Slasher Movies, catégorie que j’ai abordée lors d’un article récent que je vous invite d’ailleurs à lire pour plus d’infos sur le sujet : http://culturaddict.com/halloween-premier-des-slasher-movies/
L’histoire de Chucky est la suivante :
Pour ses six ans, le jeune Andy Barclay fête son anniversaire et sa mère lui offre une poupée parlante, joufflue à souhait nommée Chucky.
Andy est fou de sa poupée et lui seul connait son secret. Chucky sait faire bien des choses, il est même capable de tuer…
L’idée de Tom Holland :
L’idée de base du film Chucky est très simple, cependant, même aujourd’hui, Chucky est le film qui traite le mieux possible cette idée. Le réalisateur part du principe initial de notre phobie des poupées. Beaucoup d’entre nous ont peur des poupées, leur visage inexpressif peut provoquer de l’effroi et tout le monde connait une personne possédant de vieilles poupées flippantes. Cependant, en créant un véritable background au personnage de Charles Lee Ray, le réalisateur va au delà de cette idée de base et créée un des meilleurs film d’horreur jamais réalisés.
Le personnage de Chucky :
Chucky est un personnage culte au cinéma, sa personnalité à la fois drôle et flippante rend ce personnage unique ! Chucky est un tueur fou, vicieux et pervers. Il est extrêmement vulgaire et rit de ses meurtres.
Il est pratiquement invincible comme le prouve son nombre de réapparitions à l’écran. Dans le premier film, il réapparaît 4 fois après que les personnages pensaient l’avoir tué. Cela créée une tension permanente chez le spectateur qui se demande sans cesse si Chucky va revenir. Cela rappelle également ce qu’Alien de Ridley Scott a mis en place, avec l’Alien qui revient à la fin alors que l’on pensait s’en être débarrassé ! Le film n’est donc plus en 3 mais en 4 actes.
Jeu d’enfant :
Bien qu’étant un pur film d’horreur, le film fait également une satire, une critique de l’industrie du jouet et de la poupée aux États-Unis, il brise l’image d’innocence du jouet. En effet, le costume des poupées Brave Gars est directement inspiré de celui des poupées My Buddy de la marque de jouets Hasbro.
Mise en scène :
Rien que le titre original est angoissant ! Le film qui a un peu vieilli aujourd’hui reste tout de même encore regardable et les astuces de mise en scène de Tom Holland sont très intelligentes. La mise en scène me rappelle beaucoup Les dents de la mer de Spielberg. Dans pas mal de scènes on nous montre une vision subjective de Chucky.
Nous assistons alors à des plans séquence au ras du sol, Chucky ne mesurant pas plus de 50 cm, et très rapide avec de petits mouvements. Tout comme dans Les Dents de la mer où l’on nous montrait la vision du requin, rapide et agile, dans les fonds marins. La mise en scène utilise d’ailleurs l’animatronique, pratique chère à Spieberg dans son Jurassic Park ! Le thême de l’enfance est également un thème récurrent chez Spielberg !
On ne voit pas souvent Chucky en action. On entend beaucoup sa voix que je trouve d’ailleurs meilleure en VF, avec ce mélange suave et inquiétant. Le personnage nous fait énormément peur par sa mentalité. Il est très lucide sur lui-même et sur ses actions. Au contraire d’un Michael Myers, il sait que tuer est mal, mais il le fait pour s’amuser.
L’ambiance :
L’ambiance du film est très particulière. Tout d’abord, l’appartement du petit Andy est un appartement très ouvert dans le sens ou beaucoup de pièces donnent sur une autre pièce. Ce qui renforce l’angoisse étant donné que nous devons regarder plusieurs entrées. La musique du film, bien qu’oubliable, fait parfaitement son travail ! Elle mélange bruit enfantin et son grave et cela nous met tout de suite mal à l’aise. Le gros malaise du film s’installe dès le début avec un jeune Andy qui ne lâche pas la poupée et dort avec.
Cela créée une ironie dramatique envers le spectateur qui connait la vraie nature de la poupée. On a peur pour Andy tout le long du film. Ajoutons à cela le fait que personne ne croit à l’histoire d’une poupée tueuse. Les meurtres sortent de l’ordinaire dans ce premier film. Les prochains opus montreront des meurtres encore plus sanglants et pervers. Il y a une délectation palpable pour Chucky dans le meurtre, il est si vicieux qu’il ferait peur à Freddy Krueger.
Les répliques :
La Vf offre un florilège de répliques cultes de Chucky. Aussi je vous laisse maintenant regarder cette vidéo qui regroupe les meilleurs répliques de la saga :
Des Scènes Cultes :
La saga Chucky comporte des scènes qui ont marqué l’histoire de l’horreur par leur façon de filmer et leur suspense. Je vais vous montrer ce qui est, pour moi, la plus belle scène de la saga en terme de tension. Beaucoup d’autres scènes sont plus terrifiantes mais celle-ci marque le début de l’enfer d’Andy et de sa mère.
Childs Play, a Toy Story…
Il est très intéressant de comparer Chucky à Toy Story. Le film fait tellement de références à Child’s Play que cela en devient angoissant. Les deux enfants s’appellent Andy, se ressemblent et possèdent des jouets vivants. Chucky est la facette que tout les adultes ont imaginé en regardant Toy Story !
Pour finir je voudrais vous faire remarquer la présence d’un grand second couteau de l’histoire du cinéma : Brad Dourif dans le rôle de Charles Lee Ray !
J’en ai maintenant terminé avec ce grand classique de l’horreur et je vous invite à revoir tous les opus de la saga ! Je vous laisse maintenant comme à mon habitude avec quelques Fan-Arts de Chucky !
Bonne journée à tous sur Culturaddict !