La série de films Mission Impossible portée par Tom Cruise en Ethan Hunt a longtemps réussi à se renouveler avec quelques hauts faits d’armes, le premier volet signé Brian de Palma, le troisième avec un inoubliable Philip Seymour Hoffman en méchant, le bluffant Rogue nation avec sa robe jaune… Mais le moment fatidique est hélas arrivé. Auto caricature, dialogues trop longs, scènes d’action sans vraiment d’originalité, et surtout film beaucoup trop long. 2h30 sans aucun intérêt véritable, ça fait long, vraiment long. Certains rires fusaient dans la salle devant l’impossibilité physico-pratique de certaines scènes, c’est dire. Et puis le scénario est vraiment d’un ennui certain. Retour en Italie, courses de voiture sans fin, humour de situation un peu bas de plafond (la fiat 500 jaune, bon, ça fait quand même rire). Et puis Tom Cruise est devenu un éléphant du passé, le botox fait illusion, mais pas sur 2h30. Les russes sont de retour, obligés d’être des méchants depuis les épisodes James Bond, damant même le pion aux allemands. Le film sent le bouchon poussé un peu trop loin, la surenchère donne l’indigestion. Alors c’est bien tourné, c’est super pro, mais c’est surtout dispensable. Faute de méchant vraiment charismatique (rendez nous Philip!), le film tourne en rond… Et dire qu’il y aura une seconde partie…
Synopsis: Dans Mission: Impossible – Dead Reckoning Partie 1, Ethan Hunt et son équipe de l’IMF se lancent dans leur mission la plus périlleuse à ce jour : traquer une effroyable nouvelle arme avant que celle-ci ne tombe entre de mauvaises mains et menace l’humanité entière. Le contrôle du futur et le destin du monde sont en jeu. Alors que les forces obscures de son passé ressurgissent, Ethan s’engage dans une course mortelle autour du globe. Confronté à un puissant et énigmatique ennemi, Ethan réalise que rien ne peut se placer au-dessus de sa mission – pas même la vie de ceux qu’il aime.