La chasseJ’ai envie de revenir sur ces films mal connus, oubliés, cachés, reniés. Pas toujours dignes d’être découverts mais souvent balayés sous le tapis par les acteurs ou les réalisateurs. Par la faute d’une qualité jugée médiocre ou insuffisante, d’une absence de final cut ou de problèmes connexes, ces films font partie d’une liste noire. La liste des films maudits. Je ne les ai pas tous vus, mais je vais me motiver pour compléter cette liste. Des acteurs connus et des réalisateurs illustres sont concernés, ça n’arrive pas qu’aux seconds couteaux… Alors, petite liste non exhaustive mais marquante des plus grands films maudits de l’histoire du cinéma.

 

PopeyePopeye (Robert Altman / 1980)

Avant de crever l’écran dans Good Morning VietnamRobin Williams a interprété Popeye dans l’adaptation réalisée par Robert Altman en 1980. Assassiné par la critique, four au Box-Office, le film est surtout connu pour le nuage de poudre blanche qui a obscurci les yeux de l’acteur et du réalisateur pendant le tournage. Jamais vu et pas prévu… Un nanar? Je ne peux pas conclure…

 

La chasseLa chasse (William Friedkin / 1980)

Al Pacino semble avoir détruit toutes les copies de ce film difficilement trouvable, même en streaming. Cette enquête sur fond de backrooms gays voit Al Pacino déambuler en tenue de cuir pour accomplir son travail. Il flirte, frôle, tâte… étrange, non? Une version non censurée circule, montrant le jusque boutisme de son réalisateur. Scènes hard non simulées, la légende est tenace. Du réalisme cru, parait il. Pas vu, mais je vais tenter…

 

Cotton clubCotton Club (Francis Ford Coppola / 1984)

Après les deux Parrain et Apocalypse Now, Coppola marche sur l’eau et tourne des petits films. Rusty James, Outsiders, Coup de coeur, il décide de mener un projet ambitieux avec Cotton Club. Jazz, gangsters, l’ambiance est chaude. Casting de choix avec Richard Gere et Diane Lane en têtes d’affiche, et patatras. Le film fait un four, on en parle plus, au suivant.

 

La valse des pantinsLa valse des pantins (Martin Scorsese / 1983)

Scorsese et Robert de Niro ont livré des films majeurs dans les années 70 portés par Bob. Mean Streets, Taxi Driver, New York New York et Raging Bull ont mené le duo sur le toit du monde. Et puis ils tentent une pochade ironique sur le capitalisme et la rapacité des médias… plutôt raté… le film est rarement cité, heureusement , les deux italiens magiques livreront Les Affranchis et Casino, ouf. Ce n’était qu’un épisode malheureux.

 

DuneDune (David Lynch / 1984)

Qui a lu le livre de Frank Herbert plusieurs fois ne peut pas aimer le Dune de David Lynch. L’esthétique est aussi kitch que celle de Blade Runner est classe, le film est beaucoup trop long et le scénario est bancal. Ni Kyle MacLachlan ni Sting ne parviennent à sauver le film de la catastrophe. Une des plus mauvaises adaptations de tous les temps, le mauvais exemple à ne pas suivre. D’ailleurs Lynch l’a renié.

 

SpartacusSpartacus (Stanley Kubrick / 1960)

Film mythique et magistral, Spartacus a été rejeté par Kubrick. Réalisateur obsessionnel, il a pris la suite de David Lean et Anthony Mann avec le résultat que l’on sait, grandiose. Mais il s’est estimé floué par les producteurs. Donc il ne parlait pas souvent de ce film, pourtant éternel. Ca ressemble à une histoire d’ego tout ça…

 

Fear and DesireFear and Desire (Stanley Kubrick / 1953)

Autre exemple du caractère de cochon de Kubrick pour ce premier film complètement enterré par le réalisateur de son vivant. Invisible pendant des décennies, le film est ressorti en DVD récemment. Et s’il n’est pas horrible, loin de là, il est bel et bien un film d’apprentissage, imparfait et perfectible. Insupportable pour Kubrick

 


Babylon A.D (Mathieu Kassovitz
/ 2008) Babylon AD

L’histoire est entrée dans la légende. Le réalisateur et la star Vin Diesel se sont frités pendant tout le tournage. Fuckin Mathieu Kassovitz a montré qu’il avait du caractère et décidé qu’on ne l’y reprendrait pas de si tôt… Le film? Euh… vu et vite oublié…