Alors que j’écoutais mes listes Spotify en mode random, je suis tombé par hasard sur Comfortably Numb, extrait de The Wall ultra connu avec le solo de guitare le plus flamboyant de David Gilmour. Entendu 569 fois exactement, je ne m’en lasse toujours pas. Et je fais immanquablement de l’air guitar sur les 3 minutes finales, éblouissantes. Chacune de mes écoutes en concert m’a laissé un souvenir impérissable. Concert de Pink Floyd à Chantilly en 1997, David Gilmour en solo (et avec Richard Wright au clavier) à l’Olympia en 2006, Roger Waters en concert The Wall à Bercy en 2011, toujours Waters en concert The Wall au Stade France en 2013, que des souvenirs éternels. Vivement le concert de Gilmour à Chantilly en juillet prochain!
Maintenant, je précis ce que vous avez certainement deviné, je suis rien de moins qu’un fan hardcore de Pink Floyd, tout Pink Floyd. Là j’écoute Take up thy Stethoscop and walk. Ca me va aussi. Je peux écouter tout Pink Floyd sans jamais zapper. Sauf exception… maintenant, Bike, Welcome to the machine… je passe d’une époque à l’autre sans rechigner, sans crier gare, connaissant par coeur la plupart des paroles.
Alors coupe de projecteur sur Comfortably Numb. Car au delà de la guitare, il y a la chanson et ses paroles. L’histoire d’une star du Rock qui fait une OD et ne peut assurer son concert. Mais pas grave, son manager adoré lui amène un médecin qui le shoote et le tour est joué. Revigoré, il est porté jusqu’à sa voiture et s’imagine en leader fasciste. Il ne va pas jouer son concert habituel mais animer un meeting haineux. Hello, is there anybody in there? dit la chanson. Emmuré en lui même, on le fait sortir avec toute sa haine accumulée. Et les paroles de la chanson In the Flesh n’y vont pas par 4 chemins. Le chanteur Pink appelle à identifier tous les gens différents dans la foule pour les mettre contre un mur… paroles fortes pour une critique explicite de la folie des hommes.
Une chanson éternelle qui devrait passer à la télé tous les jours… et puis ce rythme étrange, ces voix différentes selon le couplet ou le refrain, les paroles… je ne m’en lasserai jamais!