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Au Revoir Là-Haut

Au Revoir Là-Haut

Le premier film labellisé Culturaddicted est Au-Revoir Là-Haut. Albert Dupontel a livré une adaptation savoureuse du roman de Pierre Lemaitre en s’accordant des libertés et en livrant sa version personnelle de cette histoire d’amitié par delà les conflits. Pas d’adaptation littérale, c’est la marque des bonnes adaptations! Au Revoir Là-Haut est une splendeur visuelle et narrative à découvrir au plus vite!

Un film foisonnant

Le film débute en plein coeur de la première guerre mondiale pour se continuer dans l’immédiat après guerre en suivant le parcours de 3 combattants aux destinées parallèles. Albert Maillard (Albert Dupontel) revient de la guerre avec la ferme intention de se réinsérer dans la société via des métiers laborieux mais lucratifs. Son chemin recroise celui d’Edouard Péricourt (Nahuel Pérez Biscayart), gueule cassée pourvue d’une imagination débordante et qui lui a sauvé la vie pendant la guerre, se sacrifiant pour sauver son compagnon d’armes. Ils vont échafauder ensemble une arnaque au monument au mort destiné à les faire devenir riches le plus rapidement possible, véritable vengeance contre un destin qui ne les a pas ménagés. Henri d’Aulnaie-Pradelle (rénverdant Laurent Lafitte) était leur lieutenant sadique dans les tranchées et il continue sa carrière d’enflure en tentant de se placer tout en haut de la haute société à coup d’arnaques pendables et de mariage d’argent. Albert Dupontel réalisateur multiplie les exubérances derrière sa caméra pour un véritable festival visuel. Il en fait d’ailleurs tellement qu’il semble exténué au bout d’1h20 et a du mal à tenir la cadence pour les 20 derrières minutes plus anecdotiques. MAIS les premiers 3/4 du film sont un véritable ravissement visuel. Cette histoire d’amitiés entre soldats réussit à émerveiller et faire frémir. Quant à la mise en scène, elle multiplie les exubérances avec l’aide d’acteurs au top niveau. Les personnages féminins ne sont pas en reste avec Emilie Dequenne et Mélanie Thierry qui jouent des personnages tentant de trouver leur place dans un monde d’hommes.

Au Revoir Là-Haut

Au Revoir Là-Haut

Un vrai carnaval visuel

L’idée des masques vient évidemment de l’auteur Pierre Lemaitre et Albert Dupontel ne se fait pas prier pour transformer à l’occasion son film en carnaval, avec des expressions lourdes de sens sur les déguisements portés par Nahuel Pérez Biscayart pour cacher le visage amoché de son personnage. L’amitié et l’inimité affleurent dans quasiment tous les plans, avivant d’autant les sentiments et leur impact sur les spectateurs. La première guerre mondiale filmée très crûment devient une extension de la vie et du combat que devient le quotidien, comme si la guerre et la paix étaient les deux mêmes faces d’une réalité plus complexe. Le spectateur imagine le travail de fou réalisé par Albert Dupontel pour réaliser une telle merveille, lui qui était plus habitué aux films plus intimistes avec Bernie et 9 mois fermes, en tout cas moins portés sur la fresque. La transformation est réussie, chapeau l’artiste, l’ampleur lui va bien et le travail accompli vaut son pesant de spectateurs! Le film a rencontré son public, c’est une très bonne chose pour le cinéma français un peu trop rempli de films de copinages et de scénarios aussi creux qu’une cacahuète vide.

Au Revoir Là-Haut

Au Revoir Là-Haut

Au Revoir Là-Haut a remporté une belle unanimité parmi les rédacteurs de Culturaddict et il n’a pas fallu longtemps pour se mettre d’accord. Prochaine étape, les César, en espérant que le film remporte une belle moisson de récompenses! Réponse le 2 mars 2018! Un beau premier label Culturaddicted!

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