A l’occasion de l’anniversaire de Michael Bay, c’est le moment de rendre hommage à ce maitre du film d’action pyrotechnique. Les noms connus de tous s’accumulent sur son CV. Armageddon avec Bruce Willis, Rock avec Sean Connery et Nicolas Cage, Bad Boys avec Will Smith, Transformers avec Octopus Prime, ça n’arrête pas. Petit retour en arrière sur sa carrière.
Un maitre du blockuster US
Michael Bay s’appelle en réalité Michael Benjamin Bay. Né en 1965 à Los Angeles, il a été à la fois réalisateur, producteur et acteur. C’est en tant que réalisateur qu’il a explosé à la face du monde avec les films précités, et avec en plus le moins reconnu Pearl Harbor et 13 Hours. C’est avec la saga Transformers qu’il a assuré l’avenir de sa lignée sur plus de 15 générations. Avec toujours les mêmes ingrédients. Des explosions, encore et toujours, de l’action trépidante et des actrices bien faites de leur personne (Liv Tyler, Megan Fox…). Le rêve américain perle dans chacun de ses opus, la beauté est de mise, les corps sont fuselés et musclés, ça court plus vite que Carl Lewis et ça saute plus haut que Sergueï Bubka. Le cerveau peut être mis au repos, le plus important est d’en prendre plein les yeux. Ce spécialiste mondialement reconnu du blockbuster ne laisse pas de répit à ses fans en enchainant les films d’action et les films catastrophe. Son style de montage rapide à la limite de l’épileptique avec une alternance hallucinante d’explosions est sa marque de fabrique. Plans courts, travellings circulaires et gros plans sur les montages ahuris de ses héros ont marqué les spectateurs depuis 40 ans. Les critiques en pensent évidemment pis que pendre, et pourtant, dans le style, il est impeccable. Peut-être un peu répétitif, mais ça dépote, on n’en demande pas plus. Cofondateur de The Institute for the Development of Enhanced Perceptual Awareness, il a aussi cofondé la maison d’effets spéciaux Digital Domain et il ne rencontre pas vraiment de problèmes pour boucler ses fins de mois.
Michael Bay est presque une caricature mais il sait faire plaisir aux ados du monde entier. Et après tout, il sait très bien le faire, un peu à l’excès si on en juge de plusieurs épisodes lassants de la saga Transformers. Au début, ça surprend, et puis à force, la surprise s’évanouit. Un peu comme un fast food, il ne faut pas en abuser…