Dans un New York de la fin des années 70/début des années 80, les habitants sont des animaux. L’un d’eux est un chien un peu seul. Il se décide à l’acquisition d’un robot pour lui tenir compagnie et des liens très étroits se tissent rapidement entre eux, car tous deux sont capables de sentiments. Mais quand le robot tombe en panne sur une plage après une baignade malencontreuse, le chien doit l’abandonner, comptant bien le récupérer à la réouverture de la plage le 1er juin suivant. Parviendront-ils à se retrouver?

Un chef d’œuvre pour les enfants

Mon ami robot est avant tout un énorme moment d’émotions. Sans aucun dialogue, les images parviennent à faire passer une quantité extraordinaire d’émotions. Le film interroge sur la solitude, le sens de la vie et les valeurs humaines (animales?). Le chien comme le robot communiquent avec les petits spectateurs dans une belle intensité. L’intrigue fait passer du rire aux larmes dans un beau déroulé scénaristique. Le réalisateur Pablo Berger réalise ici son premier film d’animation, lui qui a collectionné les comics dans son enfance et déjà à l’œuvre dans le merveilleux Blancanieves de 2012, une autre splendeur pleine de sensibilité sur le mythe de Blanche-Neige. Il y a du Miyasaki dans ce film animé Mon ami robot, si touchant, ce n’est pas qu’un dessin animé de divertissement mais une vraie fable avec une émotion des plus palpables. Le réalisateur s’est inspiré d’une bande dessinée américaine de Sara Vernon, Robot Dreams dont le thème tient à l’importance et la fragilité de l’amitié. La ville de New York est filmée comme un personnage à part entière avec ses quartiers, sa vie et ses habitants. Les dessins sont stylisés dans une belle simplicité pour rendre compte avant tout des mimiques, sourires et autres expressions faciales des personnages. On aperçoit même les Twin Towers pour un grand shoot de nostalgie. Le film contient une tonne de références, comme ce poster de Dark Side of the moon de Pink Floyd au dessus du lit du chien et tant d’autres que les parents peuvent s’amuser à dénombrer.

L’1h30 de film est un enchantement à découvrir absolument, ce n’est pas du Disney, ni du Pixar ni du Dreamworks, c’est finalement beaucoup mieux, de la magie à la sauce espagnole.

Synopsis: DOG, vit à Manhattan et la solitude lui pèse. Un jour, il décide de construire un robot et ils deviennent alors les meilleurs amis du monde ! Par une nuit d’été, DOG avec grande tristesse, est obligé d’abandonner ROBOT sur la plage. Se reverront-ils un jour ?