Bonjour à tous !

Aujourd’hui je vais vous faire part de ma grande découverte cinématographique du jour : To Live And Die In L.A de William Friedkin !

Le film, plus connu en France sous le nom de Police Fédérale Los Angeles, m’était totalement inconnu et j’en suis étonné à la suite de mon visionnage de celui ci ! J’ai rarement vu un si bon film et surtout un film collant autant avec ce que je recherche au cinéma !


Histoire :

Le film raconte l’histoire d’un agent de la police fédérale de Los Angeles, travaillant sur une enquête de fausse monnaie. A la suite de la mort de son coéquipié, Chance, le policier en fait une affaire personnelle et va désormais tout tenter pour résoudre cette enquête. Le film nous montre ainsi la descente aux enfers du flic accompagné des différents crimes qui polluent la ville de Los Angeles


Analyse :

Ce film est excellent, et je pèse mes mots. Le style graphique de l’oeuvre correspond tout à fait avec l’image que l’on se fait d’une ville comme Los Angeles, très colorée avec des nuances de mauve et de rouge symbolisant le soleil couchant. Le scénario du film est très bien mené avec une simplicité agréable.

Le réalisateur de ce projet, William Friedkin n’en est pas à son coup d’essaie avec To Live And Die In L.A, et si son nom vous est inconnu, peut être que ses grands succès comme L’Exorciste, French Connection ou encore Le Convoi de la Peur vous rafraîchiront la mémoire. Il réalise ici un opus qui s’accorde parfaitement avec l’ambiance qu’il essaie immanquablement de créer.


Un film référence :

L’adjectif « Tarantinesque » utilisé pour le titre de l’article n’est pas une erreur. En effet, dans ce film sorti en 1985 soit 7 ans avant le premier film de Quentin Tarantino, on retrouve déjà tout le style graphique et scénaristique de Tarantino dans ses trois premiers films ( Reservoir Dogs, Pulp Fiction et Jackie Brown). Nous pouvons même ajouter à ces trois films True Romance réalisé par Tony Scott mais écrit par Tarantino !

Le film m’a beaucoup plu car son ambiance est très rare au cinéma, on ressent la ville, l’environnement et cela passe tout d’abord par des personnages archétypaux. On peut retrouver une ambiance similaire dans le film Boyz N The Hood de John Singleton. Le personnage interprété par Willem Dafoe me fait étrangement penser au personnage de Patrick Bateman dans American Psycho, fait plutôt intéressant quand l’on remarque que le nom de Bateman est repris par plusieurs personnage du film et que Willem Dafoe joue également dans American Psycho !

Ce qui me rappelle American Psycho dans ce film c’est ce concept de la beauté froide, et du fait que la drogue du personnage soit l’argent.


La musique : 

La musique comme tout le reste est parfaitement accordée avec l’ambiance du film, elle se situe entre musique calme et aseptisée et quelques morceaux plus rock pour des scènes plus violentes. Le style général de la B.O baigne dans la New Wave. La musique est très présente dans le métrage et rares sont les scènes sans musiques en fond.


Le Casting : 

Casting excellent s’il en est avec des prestations époustouflante comme le grand Willem Dafoe qui incarne à merveille le rôle de l’imprimeur. William Petersen joue également très bien son rôle de flic même si il frôle souvent le sur-jeu et nous pouvons également assister à une belle performance de John Turturro dans un rôle de criminel.


Willem Dafoe : 

Le film repose essentiellement sur le personnage de Rick Masters interprété par le célèbre acteur Willem Dafoe ! Ce personnage androgyne fascine durant toute la durée du métrage et donne un gout tout particulier à l’ambiance générale du film. La question de la sexualité et son approche reviennent souvent dans le film et sont très souvent reliés à ce personnage.

L’homosexualité est mise en avant avec ses copines lesbiennes et sa tendance à se maquiller etc… Une certaine tension sexuelle va d’ailleurs se former entre lui et le personnage du flic lors d’échanges de répliques comme You’re Beautiful ou encore des discussions nu dans un sauna ou aux vestiaires.


Avis et Note : 

La réalisation du chevronné Friedkin, l’ambiance visuelle et musicale du film ainsi que la performance de Dafoe m’oblige à mettre à ce film purement années 80 la note de 4/5 !

Je vous invite grandement à le regarder si ce n’est pas déjà fait et pourquoi pas à vous plonger dans la filmographie de Friedkin et de Dafoe par la même occasion !

Bonne journée à tous sur Culturaddict !