Sans être un fan absolu du premier volet de Suicide Squad sorti en 2016, je lui trouvais quelques qualités, une bande son qui déchire, une Harley Quinn fun et piquante, de l’action honnête. Beaucoup de défauts, mais des qualités. Et voilà un nouveau volet, reboot, suite, retour aux sources, dur de savoir, acteurs différents sauf Margot Robbie fidèle à sa combinaison d’Harley Quinn. Et là, c’est un plantage complet. Le super méchant du film est une étoile de mer géante, l’angoisse absolue, le ridicule complet…

Le pire film depuis Man of Steele

Le début du film rappelle quelque chose… des personnages mi-super héros mi-raclures emprisonnées par le gouvernement US peuvent gagner une remise de peine substantielle s’ils réussissent une mission suicide. Quelques uns sont connus. Bloodsport interprété non plus par Will Smith mais par Idriss Elba, Harley Quinn donc, et d’autres têtes nouvelles. Le but de la mission? Aller détruire une tour sur une île au large de l’Amérique du Sud abritant un laboratoire secret. Voilà pour l’intrigue. Léger mais après tout pourquoi pas. Le film enchaine les massacres en règle, le sang gicle comme jamais, ce qui est impossible quand on sait que la chaleur des projectiles est censée cautériser les plaies immédiatement dès l’impact, c’est la règle scientifique. Mais ici, c’est du cinéma, les giclées de sang, ça plait aux ados. Et ça n’arrête pas, les corps se fendent en 2 (là aussi impossible, mais passons), les morts s’enchainent jusqu’à rendre le sinistre bilan de Robocop décrié à l’époque complètement obsolète, mais tout le monde s’en fiche. Les personnages principaux ne prennent pas une balle, ils sortent indemne du carnage, la chance du débutant dirons-nous. Et ça enchaine, quelques morceaux un peu long de parlotte au cœur de moments calmes inutiles, et ça continue, meurtres, assassinats, les victimes se comptent par centaines. Et puis là, gros morceau complètement ridicule, l’étoile de mer géante. Elle marche, elle détruit les immeubles, elle lance par ses aisselles des centaines de petites bestioles qui se collent aux visages des passants. Que dire devant tant de finesse, on n’avait jamais vu ça au cinéma. Quoi ajouter de plus? Harley Quinn n’est jamais ni drôle ni sexy, le film se prend gravement au sérieux, c’est un nanar en puissance.

Au final, ce film pourrait bien reléguer Man of Steele au second rang dans la liste de mes pires films vus au cinéma dans ma vie. A tel point que je ne peux pas lui donner une note supérieure à 0/5, rien à sauver. C’est triste mais le constat est tellement accablant…

Synopsis: Bienvenue en enfer – aka Belle Reve, la prison dotée du taux de mortalité le plus élevé des États-Unis d’Amérique. Là où sont détenus les pires super-vilains, qui feront tout pour en sortir – y compris rejoindre la super secrète et la super louche Task Force X. La mission mortelle du jour ? Assemblez une belle collection d’escrocs, et notamment Bloodsport, Peacemaker, Captain Boomerang, Ratcatcher 2, Savant, King Shark, Blackguard, Javelin et la psychopathe préférée de tous : Harley Quinn. Armez-les lourdement et jetez-les (littéralement) sur l’île lointaine et bourrée d’ennemis de Corto Maltese. Traversant une jungle qui grouille d’adversaires et de guerilleros à chaque tournant, l’Escouade est lancée dans une mission de recherche et de destruction, avec le seul Colonel Rick Flag pour les encadrer sur le terrain… et la technologie du gouvernement dans leurs oreilles, afin qu’Amanda Waller puisse suivre le moindre de leurs mouvements. Comme toujours, un faux pas est synonyme de mort (que ce soit des mains de leurs opposants, d’un coéquipier ou de Waller elle-même). Si quelqu’un veut parier, mieux vaut miser contre eux – et contre eux tous.