L'ange blesséIl n’y a pas que les Blockbusters dans la vie. Marvel, Batman, James Bond, c’est cool, certes. Mais il y a plein de productions minimalistes pas moins intéressantes. Il faut le savoir. Le cinéma du monde est multiple et souvent passionnant. Des films kazakh comme L’ange blessé ou italiens comme Mauvaise graine sont de bons exemples d’esprits différents et d’ambitions aux échelles distinctes. Pas d’effets spéciaux ni de scénario simpliste. les réalisateurs Emir Baigazin et Claudio Caligari visent l’épure, la chronique sociale et la peintures des caractères. Les films ne sont pas projetés partout, voire uniquement dans des petites salles? Certes, mais l’effort vaut le coup.

Dans le même genre, je peux vous recommander quelques films pas connus issu de petits pays:

Soleil de plombSoleil de plombSoleil de plomb revient sur le conflit yougoslave et son traumatisme sur les populations. Au plus près du conflit ou plus de 15 ans après la cessation des hostilités, les blessures surviennent, restent à vif et peinent à se refermer. Soleil de plomb suit 3 couples d’amoureux pris au piège de la passion et du clivage intercommunautaire. Peut-on s’aimer quand les familles et les communautés s’affrontent? De ces 3 histoires particulières, Danibor Matanic tire des enseignements à la portée universelle, avec grace et pudeur. Le cinéma serbe est capable de telles bonne surprises.

 

Mandarine(s)Mandarines: Mandarines est un petit film estonien/georgien qui créée une vraie belle surprise. Le récit puissant interroge sur la question des racines. A qui appartient une terre ? Est-elle plus importante que la vie des hommes ? L’émotion affleure constamment dans ce long métrage émouvant et délicat. Un vrai beau coupe de coeur personnel que je recommande à tous.

 

 

L’offre parisienne de cinéma permet de trouver ces petits films mal diffusés mais diffusés quand même. Ethiopiens, argentins, thaïlandais, les origines sont multiples. Et ça fait plaisir de s’ouvrir sur mon monde si éloigné.