Le cinéma italien des années 60 et 70 est une vraie mine d’or de films originaux, parfois parfaitement drôles, souvent puissants à regarder absolument en tout cas. L’énumération des noms des réalisateurs donne une petite idée de ce cinéma qui a illuminé le cinéma mondial de son art, à l’instar de la Nouvelle Vague en France. Fellini, Antonioni, Visconti, Pasolini, Rosselini, De SicaBertolucci, c’est un véritable Hall of Fame. Surtout que de nouveaux réalisateurs font revivre le lustre du cinéma italien depuis une décennie comme Paolo Sorrentino (Il Divo, La grande Bellezza), Matteo Garrone (Tale of tales, Dogman)ou Marco Bellochio(Vincere, Le Traitre), sans oublier les monstres sacrés Sergio Leone avec ses westerns et Dario Argento avec ses films d’horreur que je ne citerai pas. Je vais me concentrer sur l’âge d’or avec quelques films à voir absolument. Des bons conseils pour ceux qui veulent compléter leur spectre cinématographique! Alors je pourrais m’appesantir sur chacun des films mais faute de temps, je vais faire ça un peu rapidement. Des comédies, des drames, des fantaisies, le cinéma italien était dense, large et somptueux. Et puis, il faut bien le dire Coppola, Scorsese ou De Palma viennent de là, finalement, tout sauf une coïncidence étant donné la culture cinématographique de la botte. Martin s’est d’ailleurs appesanti sur la mafia et son rôle dans la société italienne, tout en clair obscur, Bellochio s’en est souvenu dans son récent Le Traitre. Je ne cite pas non plus Nanni Morreti, que j’adore (La messe est finie, chef d’œuvre!). Certains jugeront que la liste est un peu facile, j’ouvre une simple lucarne sur les films finalement les plus évidents, mais il y en a tant d’autres. Tout Fellini est recommandable, comme Antonioni ou Pasolini. Alors jetez vous à l’eau pour de belles découvertes car il n’y a pas qu’Hollywood dans la vie!

8 1/2, Federico Fellini

Rocco et ses frères, Luchino Visconti

L’éclipse, Michelangelo Antonioni

Rome, ville ouverte, Roberto Rosselini

Mamma Roma, Pier Paolo Pasolini

Le voleur de bicyclette, Vittorio de Sica

Ma femme est un violon,
Pasquale Festa Campanile

Le conformiste, Bernardo Bertolucci

Le pigeon, Mario Monicelli

Divorce à l’italienne, Pietro Germi