Bob Marley est devenu une figure légendaire au fil des décennies, porteur d’un message de paix et d’unité, auteur de chansons devenues des hymnes. Presque un emblème, à la fois musical et politique, semblable à un Che Guevara. Le film s’adresse surtout à ceux qui ne connaissent pas sa vie au-delà des 4 ou 5 morceaux connus de tous. L’attentat de 1976, son concert de la paix de 1978 sur une île dévastée par une presque guerre civile entre les 2 clans politiques rivaux, la poignée de mains entre les rivaux (blancs!) Michael Manley et Edward Seaga, la multiplicité de ses enfants issus de plusieurs femmes, et puis cette blessure au pied lors d’un match de foot en 1977 qui révèle un cancer de la peau qui l’emportera à seulement 36 ans. Le film est avant tout didactique, sans vraie fantaisie mais fidèle à la réalité historique, avec un fond musical très adapté aux scènes qu’il accompagne. L’acteur principal Kingsley Ben-Adir est impeccable, rien à redire, c’est un biopic, un vrai, plutôt réussi, et pas que pour les fans de Reggae. La figure de légende est soulignée, l’homme aussi avec ses fêlures, tous ceux qui l’ont accompagné sur le chemin de la reconnaissance planétaire, à commencer par le producteur Chris Blackwell du label Island Records, son épouse Rita, quelques musiciens. L’homme est décrit comme possiblement colérique, l’image de l’ange métis n’est pas la seule qui ressort à l’écran. En cela le film n’est pas qu’un panégyrique de l’homme et de l’artiste, il se concentre sur 2 ans d’une vie trop courte, 2 années riches et denses qui ont changé à jamais la face de la musique.

Synopsis:

Bob Marley: One Love célèbre la vie et la musique d’une icône qui a inspiré des générations à travers son message d’amour et d’unité.

Pour la première fois sur grand écran, découvrez l’histoire puissante de Bob Marley, sa résilience face à l’adversité, le chemin qui l’a amené à sa musique révolutionnaire.